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Everolimus de novo in liver transplantation - 08/12/09

Doi : 10.1016/S0399-8320(09)73161-6 
Y. Calmus a, , A. Durrbach b
a Unité de Transplantation Hépatique, Hôpital Cochin, 27, rue du Fbg St-Jacques, Paris, France 
b Service de Néphrologie et Transplantation Rénale, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, France 

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Summary

The safety and tolerability of everolimus has been evaluated in a randomized, phase II trial, comparing 3 doses of everolimus to a placebo, in association with cyclosporine and corticosteroids, after liver transplantation.

There were no significant differences between groups in the rates of the composite end point (graft failure, biopsy-proven acute rejection, graft loss, death, or loss to follow-up) or its individual components. Although there were lower rates of treated acute rejection and mortality with the higher dosages (2 and 4 mg/day), these did not reach statistical significance. Interestingly, freedom from rejection correlated with trough blood levels of everolimus: patients with levels of 3 ng/mL or less had rejection rates 3-fold higher than patients with levels exceeding 3 ng/mL. All graft losses and most deaths were associated with typical posttransplant complications, not with study medication and not due to hepatic artery thrombosis. There were no clear dose-related differences among groups for hematology parameters. After transplantation, renal function declined to a similar extent in all 4 groups. The overall incidence of infection was comparable between groups (61-77%).

Although the interpretation of the results of this trial is hampered by the small sample sizes of patient groups (about 30 in each group) and the high dropout rates (about 50%), this study suggests that everolimus is an effective immunosuppressive agent with an acceptable patient tolerance and safety profile after liver transplantation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

L’efficacité et la tolérance de l’évérolimus ont été évaluées dans un essai randomisé de phase II, comparant 3 doses d’évérolimus à un placebo, en association avec de la ciclosporine et des corticoïdes, après transplantation hépatique de novo.

Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes pour le critère composite (perte du greffon, décès, rejet aigu histologiquement prouvé, perte de vue) ou ses composantes. Les taux de rejet traité et de décès étaient plus faibles dans les groupes les plus fortement dosés (2 et 4 mg/jour), mais de façon non significative. Le taux de rejet était clairement corrélé au taux résiduel d’évérolimus : il était 3 fois plus élevé chez les patients dont la concentration sanguine résiduelle était inférieure ou égale à 3 ng/mL que chez ceux où elle était supérieure à 3 ng/mL. Toutes les pertes de greffon étaient liées à des complications postgreffe de foie classiques, sans lien avec le médicament à l’étude, et elles n’étaient pas non plus dues à une thrombose de l’artère hépatique. Il n’y avait pas de dose-dépendance des complications hématologiques, et le déclin de la fonction rénale a été comparable entre les 4 groupes. Le taux d’infection a également été comparable entre les groupes (61-77%).

Bien que l’interprétation des résultats de cet essai soit limitée par les faibles effectifs (environ 30 patients par groupe) et les sorties d’essais (environ 50%), les données suggèrent que l’évérolimus a une efficacité et un profil de tolérance très honorables après transplantation hépatique.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 33 - N° S4

P. S247-S252 - novembre 2009 Retour au numéro
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