The structural-enhancement (SE) function electronically improves the video-endoscopic signal of Olympus processors (EXERA CV-160 or greater), enabling an increase in relief that may help in the detection of flat or ulcerated and raised lesions, especially those of small size. We assessed the diagnostic impact of this technique in the screening of lesions during basic video colonoscopy.

Maximum-level SE was programmed into processors on alternate weeks, and endoscopy dates were planned by an assistant unaware of the SE schedule, thus ensuring randomization. The endoscopists-senior practitioners with 3–29 years of digestive endoscopy practice-were informed of the experiment >3 weeks before it began and were not told about it again either before or during the study. This was to ensure that endoscopy examinations were performed without over-awareness of the technical conditions. GIF-100 to -160 Olympus endoscopes were used.

During the study, 606 patients underwent upper digestive video-endoscopy, 305 with and 301 without the use of the SE function. Of 645 patients who underwent video colonoscopy, 593 were included in the study and 52 were excluded due to poor cleansing (8%); of those included, 330 were analyzed with and 263 without the SE function. We observed no differences in the detection of lesions (small or large) by either upper digestive endoscopy or video colonoscopy.

This is the first study comparing video-endoscopy diagnosis with or without SE during upper digestive endoscopy and colonoscopy. The SE function available on Olympus video-endoscopy processors had no impact on the detection of lesions, not even on those of very small size.

Le rehaussement de structure est un procédé de traitement électronique du signal d’image vidéo-endoscopique disponible sur les récents processeurs de marque Olympus (série Exera CV 160 and suivantes) qui permet d’augmenter les reliefs. Il semble pouvoir aider à mieux détecter les lésions planes, ulcérées et surélevées, en particulier lorsqu’elles sont de petite taille. Cette étude avait pour but d’évaluer l’impact de ce procédé technique sur le dépistage des lésions au cours des vidéo-endoscopies de routine.

Pendant l’étude, le rehaussement de structure (à son niveau de réglage maximum) était programmé sur les processeurs une semaine sur deux. Une secrétaire planifiait les vidéo-endoscopies sans connaissance du type de réglage du rehaussement de structure sur les processeurs lors de la date prévue. Les endoscopistes, tous seniors (trois à 29 ans de pratique endoscopique) avaient été informés sur l’essai plus de trois semaines avant son début et n’étaient pas ré-informés pendant sa réalisation, afin qu’ils l’oublient et que les examens endoscopiques soient réalisés sans qu’ils aient conscience de leurs conditions techniques. Les endoscopes Olympus étaient de type GIF100 à 160.

Pendant l’étude, 606 patients ont bénéficié d’une vidéo-endoscopie digestive haute, 305 avec et 301 sans rehaussement de structure. Parmi les 645 patients ayant bénéficié d’une vidéo-coloscopie, 52 étaient exclus pour mauvaise préparation (8 %), et 593 étaient inclus dans l’étude, 330 avec et 263 sans rehaussement de structure. Aucune différence n’était observée dans les taux de détection des lésions, de grande ou de petite taille, en endoscopie digestive haute ou basse.

Au cours de cette première étude comparant les taux de diagnostics vidéo-endoscopiques avec ou sans rehaussement de structure, au cours des endoscopies digestives hautes et des coloscopies, le rehaussement de structure disponible sur les vidéo-endoscopies Olympus n’a pas démontré d’impact sur la détection des lésions, en particulier de petite taille.