CO.28 Le viscérogramme pelvien est supérieur à la déféco-IRM dans l’appréciation des troubles de la statique postérieure : étude prospective chez 45 femmes - 28/12/09
Résumé |
Introduction |
La déféco-IRM devient l’examen le plus fréquemment demandé devant un trouble de la statique pelvienne postérieure chez la femme. Pourtant, sa supériorité sur le viscérogramme pelvien n’a pas été formellement démontrée.
Patients et Méthodes |
De mai 2006 à avril 2008, nous avons étudié de manière prospective 45 femmes consécutives adressées pour un trouble de la statique pelvienne postérieure compliqué de dyschésie. Chaque patiente a été interrogée, examinée par le même chirurgien, puis soumise à un viscérogramme pelvien et à une déféco-IRM réalisés sur deux sites différents, par deux radiologues différents ne connaissant pas les résultats de la clinique et de l’autre examen. Chacun a noté le diagnostic précis parmi les suivants : rectocèle isolée, rectocèle associée à une élytrocèle, prolapsus rectal interne et prolapsus extériorisé. Une étude de concordance (indice kappa) a été réalisée. La référence a été le traitement chirurgical (toutes les patients ont été opérées).
Résultats |
Concernant le prolapsus total du rectum, l’examen clinique a fait le diagnostic dans 100 % des cas, tandis que les deux examens radiologiques l’ont fait dans 90 % et 92 % des cas. Concernant le diagnostic de rectocèle, la concordance a été bonne pour l’examen clinique et les deux examens radiologiques. Pour le diagnostic d’élytrocèle et de prolapsus rectal interne, la concordance du viscérogramme a été bonne, alors qu’elle a été médiocre pour la déféco-IRM et l’examen clinique.
Discussion |
Il est possible que le viscérogramme soir supérieur à la déféco-IRM en raison de son caractère physiologique et de la possibilité de réaliser une étude fonctionnelle dans le même temps.
Conclusion |
Le viscérogramme pelvien semble, dans cette étude prospective en simple aveugle, supérieur à la déféco-IRM dans le diagnostic des troubles de la statique postérieure chez la femme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 33 - N° 3S1
P. A14 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.