le traitement des fistules anales transphinctériennes hautes et suprasphinctériennes d’origine cryptoglandulaires est parfois complexe et n’est pas dénué d’effets secondaires. Une première étude de faisabilité sur l’utilisation des colles biologiques dans le traitement de ces fistules a été publiée en 2004. Elle portait sur 31 patients opérés selon cette technique. Elle permettait de conclure qu’il s’agissait d’une technique simple et reproductible, l’efficacité à court terme apparaissant comparable aux techniques classiques en évitant tout traumatisme sphinctérien.

Le but de notre travail était de faire le point sur l’efficacité à long terme de l’obturation du trajet fistuleux par la colle biologique.

45 patients successifs d’un âge moyen de 41,5 ans ont bénéficié de cette technique entre le 1^er janvier 2001 et le 25 novembre 2003. Tous les patients et les médecins traitants ont été recontactés avec une date butoir au 1^er janvier 2008.

Le suivi moyen était de 67 mois (cinq ans et sept mois). Toutes les récidives avec échec de la technique d’encollage sont survenus moins de 6 mois après le geste. Aucune récidive à long terme n’est à déplorer.

Après la réalisation d’une étude initiale de faisabilité mettant en évidence une efficacité satisfaisante, une reproductibilité et une innocuité pour la fonction sphinctérienne de la technique, le suivi à long terme permet de confirmer la stabilité de nos résultats dans le temps.