P.365 Le diabète est-il un facteur de mauvaise réponse au traitement antiviral chez les porteurs d’une hépatite virale C chronique ? - 28/12/09
Résumé |
Introduction |
L’infection virale C et le diabète de type 2 représentent des affections fréquentes, ayant des désordres en commun. La grande prévalence du diabète de type 2 durant l’hépatite virale C chronique est largement rapportée, ce qui consolide le concept que l’infection virale C est un facteur de risque pour le développement du diabète de type 2. Le but de notre travail est d’étudier la relation entre l’infection chronique virale C et le diabète de type 2 chez des malades traités pour une hépatite chronique virale C.
Patients et Méthodes |
Entre janvier 2003 et octobre 2006, 52 malades traités pour une hépatite virale C ont été inclus dans l’étude. Ces malades ont été répartis en deux groupes : groupe A : patients diabétiques (n=8) et groupe B : patients non diabétiques (n=44).
Les données épidémiologiques (âge, sexe, niveau éducationnel, la sédentarité, la consommation d’alcool ou du tabac), biologiques (glycémie à jeun, anticorps anti-HVC, la charge virale de l’hépatite virale C), histologiques (stade de fibrose et de stéatose) et thérapeutiques (réponse au traitement antiviral C), ont été analysées grâce à une base informatique de données (Epi Info).
Résultats |
L’infection chronique virale C était significativement associée au sexe masculin (p=0,003) et à la surcharge pondérale (p=0,002). Par contre, l’intoxication alcoolo-tabagique, la sédentarité, le niveau éducationnel, le génotype, le degré de la stéatose et de la fibrose n’étaient pas statistiquement différents entre le groupe diabétique et non diabétique.
La réponse thérapeutique, indépendamment du stade de la fibrose, était négative chez tous les malades diabétiques, mais la différence n’était pas significative par rapport au groupe non diabétique.
La comparaison des patients diabétiques et non diabétiques à un stade pareil de fibrose a montré que la réponse thérapeutique chez les diabétiques était faible avec une différence significative par rapport au groupe non diabétique (p=0,002).
Conclusion |
Le diabète chez les malades traités pour une hépatite virale C chronique est significativement corrélé au sexe masculin, à la surcharge pondérale et à une mauvaise réponse au traitement antiviral C.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 33 - N° 3S1
P. A231 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.