CO.09 La résection partielle du CHC peut-elle concurrencer la transplantation hépatique chez les malades sans insuffisance hépatocellulaire ? - 28/12/09
Résumé |
Objectif |
Evaluer l’impact sur la survie de l’amélioration de la prise en charge des malades traités par résection hépatique pour un CHC.
Patients et Méthodes |
De 1990 à 2007, 609 résections pour CHC ont été réalisées chez 556 malades, ayant une bonne fonction hépatocellulaire (Child A) incluant 367 (60 %) malades avec une hépatopathie chronique. L’évaluation des résultats de ces résections a été comparée dans deux groupes, opérés avant 2000 (n=329) et après 2000 (n=227).
Résultats |
La comparaison des 2 groupes (<2000 vs>2000), a montré que dans la deuxième période : les malades étaient plus âgés (56,5 vs 60 ans, p=0,02) ; la taille de la tumeur était plus volumineuse (7vs 8,6 cm,p<0,003) ; le nombre de résection majeure avait augmenté (n=150 (44 %) vs 124 (56 %) p=0,04) ; le taux de malades ayant eu une embolisation portale préopératoire était plus important (10 % vs 19 %, p=0,0001) ; le taux de R0 était plus important (83 % vs 94 %, p<0,0001) alors que le taux de malades transfusés était plus faible (27 % vs 20 %) p=0,05). La mortalité postopératoire a été réduite de 7,3 % à 3,3 % (p<0,05). Les récidives ont été traitées par un nombre similaire de ré-hépatectomie (n=28 vs 25) mais 9 malades vs 35 ont été transplantés dans la 2ème période (p=0,001). Pour les malades opérés avant 2000, le taux de survie global à 1,3 et 5 ans était de 79 %, 62 %, et 44 % alors qu’il était de 95 %, 89 % et 70 % après 2000, (p=0,0001). Le taux de survie sans récidive à 1,3 et 5 ans était de 78 %, 39 % et 26 % avant 2000 et 76 %, 70 % et 39 % après 2000 (p=0,0001).
Conclusion |
Cette étude confirme la diminution du risque des résections partielles pour CHC chez les malades sans insuffisance hépatocellulaire. Elle montre, chez ces malades, qu’il est possible d’envisager une survie à 5 ans de 70 %. Ces résultats, probablement conséquence d’une meilleure sélection des patients, d’un traitement plus carcinologique avec inclusion de la TH en cas de récidive et d’une prise en charge de la maladie sous-jacente, permettent d’élargir les indications de la résection dans le traitement du CHC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 33 - N° 3S1
P. A5 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.