Prévention des accidents vasculaires cérébraux - 01/01/93
Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75571 Paris cedex 12 France
département de chirurgie vasculaire, clinique Turin, 9, rue de Turin, 75008 Paris France
Résumé |
Bien que leur incidence et même leur mortalité aient connu une diminution remarquable depuis 30 ans, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) demeurent fréquents et graves. Responsables d'un décès par 1000 habitants et par an, ils constituent la troisième cause de mortalité dans les pays à niveau de vie élevé. De plus, 50 % des sujets ayant eu un AVC gardent un handicap physique ou intellectuel permanent. L'élément essentiel de la lutte contre ce fléau est la prévention puisque, une fois l'accident survenu, les ressources thérapeutiques sont actuellement des plus limitées. La prévention s'est surtout développée dans les 20 dernières années avec la réalisation d'études de cohortes et surtout d'essais thérapeutiques randomisés qui, malgré leurs imperfections, demeurent le meilleur outil pour étudier l'impact des thérapeutiques préventives [6 , 44] . Les études épidémiologiques, notamment les plus anciennes, ont souvent étudié les AVC dans leur ensemble, sans tenter de séparer, les hémorragies cérébrales et les infarctus cérébraux dont on sait maintenant qu'ils sont 4 fois plus fréquents. Quant aux essais thérapeutiques, ils ont concerné soit l'ensemble des AVC, regroupés sous le vocable de " stroke ", soit surtout la prévention de l'infarctus cérébral à laquelle sera consacré l'essentiel de cet article.
Plan
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