Remplacement des inhibiteurs de la calcineurine par des inhibiteurs du signal de prolifération après transplantation rénale : indications, résultats et inconvénients - 25/01/10
Résumé |
Chez le patient transplanté rénal, le traitement par un inhibiteur de la calcineurine (ICN) constitue un facteur de risque majeur de néphropathie chronique d’allogreffe (NCA). Des stratégies immunosuppressives à base de molécules non néphrotoxiques comme les inhibiteurs du signal de prolifération (ISP) ont été envisagées pour réduire, voire arrêter les ICN. La conversion des ICN par un ISP permet en effet d’améliorer significativement la fonction rénale, notamment si le patient présente une protéinurie < 0,8 g/j et si la conversion est effectuée précocement, lorsque le débit de filtration glomérulaire (DFG) est encore ≥ 40 ml/min. Dans ces conditions l’amélioration du DFG est associée à une amélioration du score histologique CADI et des marqueurs de lésions chroniques. Néanmoins, le remplacement des ICN par un ISP peut parfois induire une protéinurie (qu’il convient donc de surveiller) potentiellement liée à une toxicité directe de l’ISP sur les podocytes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
In the kidney transplant patient, calcineurin inhibitor (CNI) treatment is a major risk factor for chronic allograft nephropathy (CAN). Immunosuppressive strategies based on non-nephrotoxic drugs such as proliferation signal inhibitors (PSIs) have been conceived to reduce or even interrupt CNIs. CNI conversion, with progressive cessation over 3 months with a PSI can significantly improve renal function, notably if the patient presents proteinuria less than 0.8 g/day and if conversion is undertaken early, when the glomerular filtration rate (GFR) is 40 ml/min or greater. In these conditions GRF improvement is associated with a histological CADI score and chronic lesion markers. Nevertheless, replacing CNIs with a PSI can occasionally induce proteinuria that is potentially related to direct toxicity of the PSI on the podocytes, which must be monitored to prevent recurrence of nephrotoxicity lesions.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Inhibiteurs du signal de prolifération, Inhibiteurs de mTOR, Anticalcineurines, Transplantation, Rein
Keywords : Proliferation signal inhibitors, mTOR inhibitors, Anticalcineurins, Transplantation, Kidney
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Vol 5 - N° S6
P. S395-S399 - décembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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