Osteopathies endocriniennes (hors hypercorticisme et hyperparathyroidie) - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les principales pathologies endocriniennes responsables d’ostéopathies.
Savoir les évoquer en fonction du contexte clinico-biologique.
Connaître leurs principales caractéristiques radiologiques.
Messages à retenir |
La plupart des désordres endocriniens peuvent être responsables d’un trouble du métabolisme osseux.
En pratique radiologique courante, seules les hypothyroïdies néonatales, les acromégalies, et l’ostéoporose par insuffisance gonadique sont à connaître.
Par extension, les manifestations osseuses du diabète (ostéo-arthro-pathies nerveuses et ostéites infectieuses) doivent aussi être connues, puisque bien plus fréquentes.
Résumé |
Le radiologue est surtout confronté au dépistage de l’ostéo-porose par insuffisance gonadique ainsi qu’au diagnostic des complications fracturaires. Les manifestations néonatales de l’hypothyroïdie sont principalement responsables de condensations osseuses et d’un retard d’apparition des noyaux épiphysaires. Les anomalies morphologiques accompagnant l’acromégalie peuvent suggérer cette pathologie souvent méconnue du fait de son évolution très lente et discrète. Les ostéopathies accompagnant l’hypoparathyroidie ou l’hypothyroïdie de l’adulte, sont exceptionnelles et aspécifiques. Par extension, les complications du diabète sont finalement les ostéopathies d’origine endocrinienne les plus fréquentes. L’imagerie permet le diagnostic de l’ostéomyélite compliquant le pied diabétique. Les ostéo-arthropathies nerveuses sont rares mais caractéristiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ostéoarticulaire, Squelette, Désordres endocriniens
Vol 90 - N° 10
P. 1189 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.