L’hemosiderose superficielle du nevraxe : points a connaitre - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Etudier les aspects cliniques et en imagerie de 20 cas d’hémosidérose superficielle du névraxe.
Matériels et méthodes |
Analyse rétrospective de 20 IRM cérébrales de patients adressés par le service de gériatrie ou de neurochirurgie. Toutes les IRM comportaient des séquences T2*.
Résultats |
L’âge moyen au diagnostic était de 64,3 ans. Les troubles cognitifs étaient un mode de révélation fréquent dans notre série-9 patients (probablement du à un fort recrutement gériatrique), à coté d’une surdité-2 patients, une ataxie cérébelleuse-4 patients, un syndrome vestibulaire central-1 patient, bilan pour autre pathologie encéphalique-4 cas (AIT, hématome, crise convulsive, suivi post-chirurgie). Dans 13 cas, une cause de saignement chronique a été identifiée : angiopathie amyloide (n=6), antécédent de neurochirurgie (n=3), une malformation artério-veineuse, une fistule durale, cavernomes (n=2). En terme de localisation, 5 patients présentaient une atteinte sous-tentorielle, 5 patients une atteinte sous et sus-tento-riel, 10 uniquement sus-tentorielle.
Conclusion |
L’hémosidérose superficielle est une pathologie rare liée à un saignement sous-arachnoïdien chronique, avec présence de dépôts d’hémosidérine à la surface du névraxe. Elle est probablement sous-estimée chez les sujets présentant des troubles des fonctions cognitives, d’où la nécessité de réaliser systématiquement des séquences en écho de gradient T2 dans cette indication.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale
Vol 90 - N° 10
P. 1191 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.