L’IRM encephalique est-elle un marqueur potentiel de l’atteinte lupique chez des patients jeunes ? - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Définir s’il existe des anomalies encéphaliques chez de jeunes patients, sans facteur de risque emboligène ni syndrome des antiphospholipides atteints de lupus avec ou sans manifestation neuropsychiatrique.
Matériels et méthodes |
Lecture rétrospective de 45 IRM de patients lupiques âgés de moins de 45 ans, avec ou sans signe neuropsychiatrique, sans facteurs de risque emboligène ni syndrome des antiphospholipides. Comparaison à un groupe témoin de même âge.
Résultats |
Les IRM étaient anormales dans 60% des cas. Les patients qui présentaient des signes neuropsychiatriques avaient des IRM anormales dans 65% des cas contre 54% chez les patients sans neurolupus et 3% dans le groupe contrôle. Les anomalies IRM correspondaient à des hypersignaux de la substance blanche et de l’atrophie. Les hypersignaux FLAIR et T2 variaient en nombre, en taille et en localisation dans la substance blanche sans différence entre les patients ayant ou non un syndrome neuropsychiatrique.
Conclusion |
L’IRM encéphalique des jeunes patients, ayant un lupus sans ou avec manifestation neuropsychiatrique, objective des anomalies dans 60% des cas, probable témoin précoce de l’atteinte systémique de la maladie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale
Vol 90 - N° 10
P. 1191 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.