Lesions kystiques et lesions a composante kystique intracraniennes - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les localisations des lésions kystiques et pseudo-kystiques intracrâniennes ainsi que leur évolution.
Connaître les lésions tumorales et pseudo-tumorales présentant un contingent kystique.
Connaître les séquences IRM permettant d’affiner le diagnostic.
Messages à retenir |
Lésions kystiques vraies : elles sont dominées par les kystes arachnoïdien et épidermoïde.
Lésions pseudo-kystiques : ce sont la dilatation des espaces de Vir-chow-Robin et les cavités porencéphaliques acquises ou congénitales. Tumeurs et pseudotumeurs à composante kystique : on distingue les lésions à composante kystique évidente et lésions présentant une architecture microkystique.
IRM diffusion : c’est la séquence à faire lors de l’exploration d’une lésion kystique.
Valeur localisatrice de la lésion : elle est essentielle pour formuler des hypothèses diagnostiques.
Résumé |
Les lésions kystiques et pseudo-kystiques intracrâniennes sont souvent asymptomatiques, évoluent lentement et se compliquent rarement. En IRM, l’analyse sémiologique (séquences Tl, diffusion, FLAIR) et la localisation de ces lésions permettent d’avancer des hypothèses diagnostiques (exemples : dilatation des espaces de Vir-chow-Robin versus lacune d’origine vasculaire, kyste arachnoïdien versus épidermoïde). Le contexte clinique oriente la recherche de kystes parasitaires. Le contingent kystique d’une tumeur est soit évident (exemples : astrocytome pilocytique, hémangioblastome), soit discret (exemples : gangliogliome, DNET). Sa reconnaissance et l’analyse de la portion charnue permettent d’avancer des hypothèses diagnostiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale, kyste
Vol 90 - N° 10
P. 1245 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.