Rachis cervical et pathologie degenerative. Quelle imagerie ? - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître la technique d’exploration en scanner et en IRM.
Savoir les inconvénients et avantages de chacune des techniques.
Connaître les indications exclusives du scanner et de l’IRM.
Messages à retenir |
Un scanner cervical est nécessaire avant une intervention chirurgicale sur le rachis cervical.
L’appréciation des dimensions du canal ne doit pas être faite en IRM sur une séquence en écho de gradient.
Le diagnostic d’une myélopathie cervicarthrosique peut se porter par IRM mais reste difficile pour de nombreux patients.
L’exploration de la charnière cervicothoracique est difficile tant en scanner qu’en IRM, nécessitant l’adaptation des paramètres d’acquisition dans les deux techniques.
Résumé |
L’exploration du rachis cervical est une demande fréquente devant des tableaux divers au premier rang des quels les cervicalgies et les névralgies cervico-brachiales. Le scanner et l’IRM peuvent tous les deux être réalisés. Le scanner présente les avantages connus de son accessibilité, de sa rapidité d’acquisition et les inconvénients de sa résolution en contraste en intracanalaire et de l’irradiation. L’IRM pose le problème de ses contre-indications, de sa qualité inconstante et de la difficulté de son interprétation en cas de rétrécissement canalaire et/ou foraminal mais l’avantage de sa très grande résolution en contraste en intracanalaire et de la richesse de ses contrastes. La base de l’utilisation de ces deux techniques est l’optimisation des paramètres d’acquisition et la possibilité de leur adaptation au cas par cas. Les deux techniques sont dans un certain nombre de cas complémentaires. L’exploration du rachis dégénératif en est un bon exemple : le scanner montre parfaitement les rétrécissements canalaire et foraminaux et l’IRM, l’éventuelle atteinte médullaire. Devant une recherche de hernie discale chez des patients jeunes, les deux techniques ont une bonne sensibilité. En revanche, toute clinique « atypique » doit bénéficier en règle d’une IRM. Le choix de la technique d’exploration du rachis cervical répond donc dans un certain de cas à des critères cliniques objectifs. Mais pour bon nombre d’autres, scanner et IRM.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rachis cervical, arthrose et lésion dégénérative, Rachis cervical, technique d’exploration
Plan
Vol 90 - N° 10
P. 1250-1251 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.