Suivi IRM sous traitement par autogreffe chez des patients atteints de myelome multiple - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Préciser l’apport de l’IRM pelvi-rachidienne dans le suivi de patients atteints de myélome multiple traités par autogreffe.
Matériels et méthodes |
Etude rétrospective de 39 patients présentant un myélome évolutif traités par autogreffe de moelle. Quatre IRM pelvi-rachidiennes ont été réalisées pour chaque patient : au diagnostic, avant autogreffe, 6 mois post-greffe, et 1 an post-greffe (recul moyen : 23 mois après le bilan initial). Critères analysés : type d’atteinte de la moelle osseuse (classification en stades « 0 : normal », « 1 : poivre et sel », « 2 : infiltration nodulaire », « 3 : infiltration diffuse »), nombre et taille des nodules pour les stades 2, tassements vertébraux.
Résultats |
L’étude statistique a montré une amélioration significative du nombre et de la taille des nodules en IRM après autogreffe. Il n’y a pas d’évolution statistiquement significative de la classification établie par IRM. L’évolution des lésions en IRM n’est pas corrélée de façon significative à la réponse clinico-biologique. Le traitement ne semble pas par ailleurs diminuer de façon significative l’apparition de nouveaux tassements vertébraux.
Conclusion |
L’évolution favorable des lésions en IRM de patients myélomateux est significative après traitement par autogreffe, mais n’est pas corrélée à la réponse au traitement. L’IRM pelvi-rachidienne ne semble donc pas permettre de discriminer les « bons » et « mauvais répondeurs » au traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : IRM, tumeur maligne, Rachis, Bassin
Vol 90 - N° 10
P. 1264 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.