Desobstruction de la veine cave superieure en pathologie maligne - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Evaluer la désobstruction percutanée de la veine cave supérieure (DPVCS) dans les syndromes de la veine cave supérieure (SVCS) d’origine néoplasique.
Matériels et méthodes |
De 1992 à 2007 168 patients porteurs d’un SVCS (âge moyen 60 ans) ont été traités par DPVCS. Il s’agissait de sténose (n=111,66%) ou occlusion (n=57,34%) de la VCS (n=75), confluence veineuse (n=59) ou TVBC (n=34). Une thrombose curorique d’amont était présente dans 62 cas, traitée par fibrinolyse/thrombo-aspiration dans 25 cas.
Résultats |
Le succès technique était de 95% (160/168), le succès clinique de 95% (157/165). Le taux de décès à J8 était de 9% (n=15) dont 2,4% lié à la procédure [rupture de la VCS (n=3), complication de fibrinolyse (n=1)], 3,6% au cancer et 3% incertain. Le taux de complication était de 16% (n=27) incluant thrombose précoce endoprothétique (n=13), OAP de reperfusion (n=4), rupture intra-péricardique (n = 3), divers (n=7). La survie à J30 était de 71,4%, la médiane de survie à 4 mois. Le taux de perméabilité primaire était de 75,8%, secondaire de 93% au terme du suivi.
Conclusion |
En pathologie maligne, la DPVCS est une technique efficace avec un taux de complication peu élevé et doit être indiquée en première intention thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Veine cave supérieure, compression
Vol 90 - N° 10
P. 1266 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.