Systeme nerveux/ORL : encephale - 29/01/10
Résumé |
Objectifs |
Connaître les gammes diagnostiques devant un hypersignal en diffusion cérébral.
Connaître la place de l’imagerie de diffusion en application clinique quotidienne, incluant l’urgence.
Savoir raisonner devant une anomalie de signal en diffusion cérébrale.
Messages à retenir |
L’imagerie de diffusion permet d’affirmer l’origine vasculaire d’un déficit neurologique.
Les séquences en diffusion et en T2 doivent toujours être interprétées comparativement.
Le calcul du coefficient de diffusion apparent est indispensable en cas d’anomalie de signal diffusion et T2.
Résumé |
L’imagerie des mouvements microscopiques des molécules d’eau, ou imagerie de diffusion, apporte des informations sur la physiopathologie des affections encéphaliques, que ne peuvent fournir les séquences conventionnelles d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Cette technique est très sensible à la détection de l’ischémie cérébrale d’origine artérielle et permet de distinguer l’ischémie cérébrale des pathologies d’origine non vasculaire chez des patients présentant un déficit neurologique focal d’apparition brutale. Son champ d’application dépasse largement celui de la pathologie vasculaire. Intégrée aux autres séquences d’IRM, elle contribue, par exemple, à la distinction entre abcès cérébral et tumeur nécrotique, entre kyste épidermoïde et kyste arachnoïdien. Technique véritablement quantitative, l’imagerie de diffusion est une source d’information supplémentaire pour la caractérisation des lésions tumorales, inflammatoires, dégénératives ou métaboliques. Enfin, les données de l’imagerie de diffusion ont également une valeur pronostique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : IRM, imagerie fonctionnelle, Imagerie de diffusion, imagerie fonctionnelle, ORL, imagerie fonctionnelle
Vol 90 - N° 10
P. 1276 - octobre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.