Expliquer les avantages théoriques d’une salle hybride.

Souligner les difficultés techniques d’utilisation et d’environnement.

Discuter la rentabilisation de ces équipements.

Conception nouvelle d’une salle interventionnelle « hybride » associant plusieurs modalités d’imagerie.

Assurer une qualité optimale d’imagerie.

Fusion de différentes modalités.

Permettre l’association d’actes percutanés et chirurgicaux.

Respecter les règles d’asepsie chirurgicale.

L’évolution de la prise en charge des pathologies cardio-vasculaires s’oriente de plus en plus vers des techniques combinées, radio-chirurgicales, permettant de traiter des lésions de plus en plus complexes et de manière moins invasive. Ceci justifie une réflexion vers une conception nouvelle de salle interventionnelle « hybride » associant plusieurs modalités d’imagerie. Les principes essentiels de ces installations sont : (1) assurer une qualité optimale d’imagerie, avec la possibilité de fusionner différentes modalités, (2) permettre l’association d’actes percutanés et chirurgicaux. (3) respecter les règles d’asepsie chirurgicale. Dans le domaine de la pathologie cardiovasculaire, ces techniques s’adressent en particulier : (i) aux pon-tages couplés à un traitement endovasculaire, (ii) aux pathologies de l’aorte thoracique et abdominale (anévrysmes, dissections, rupture traumatique), (iii) au remplacement de la valve aortique par voie per cutanée ou trans apicale, (iv) aux traitements percutanés des malformations congénitales cardiaques. Pour des raisons médico-économiques la question, de la rentabilisation de ces différents équipements, et donc de leur mode d’utilisation radio-chirurgicale, doit être posée clairement. Ces différents points seront abordés dans cette présentation.