Connaître les aspects échographiques des dilatations rénales les plus fréquentes.

Savoir les dépister et les surveiller.

Savoir définir la frontière entre les variantes de la normale et la pathologie avérée.

Les dilatations rénales sont des pathologies fréquentes.

Elles doivent faire l’objet d’une description échographique précise.

Elles nécessitent un bilan complet rénal et extrarénal.

Elles sont le plus souvent de bon pronostic.

Dans le domaine des dilatations rénales, le point clé est de définir s’il s’agit d’une vraie pathologie, et si possible de l’identifier, ou d’une variante de la normale, voire d’un aspect transitoire. Pour cela, il faut une bonne connaissance de l’aspect échographique normal, des variantes physiologiques et des pathologies les plus fréquentes. L’analyse doit être complète, ne se limitant pas au seuls reins : vessie, organes génitaux, rachis, liquide amniotique entre autres. Il faut également tenter de différencier les pathologies hautes des pathologies basses à retentissement rénal, en particulier par l’études des uretères. La surveillance est également un élément capital, notamment pour le pronostic, souvent difficile à préciser en anténatal. Mais bien que ce pronostic soit souvent meilleur que ne le laisserait penser l’aspect échographique, ces dilatations restent des pathologies anxiogènes pour les parents.