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Artériopathie oblitérante des membres inférieurs chez la femme - 04/02/10

Doi : 10.1016/j.lpm.2009.04.015 
Victor Aboyans , Johanna Salazar, Philippe Lacroix
Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire et angiologie, Hôpital universitaire Dupuytren, CHU de Limoges, F-87042 Limoges Cedex, France 

Victor Aboyans, Service de chirurgie thoracique et cardiovasculaire et angiologie, Hôpital Universitaire Dupuytren, 2 avenue Martin Luther King, F-87042 Limoges Cedex, France.

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Points essentiels

La généralisation de la mesure de l’index de pression systolique (IPS) a permis de révéler une grande prévalence de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) chez la femme, avec dans certaines séries, une prévalence supérieure à celle des hommes. Cependant l’utilisation d’un même seuil d’IPS chez la femme et l’homme semble surestimer la prévalence de l’AOMI infraclinique chez la femme.

Inversement, la présentation de l’AOMI clinique est plus souvent atypique chez la femme, responsable d’un diagnostic et d’une prise en charge plus tardive.

La relation entre les facteurs de risque cardiovasculaire et l’AOMI est d’intensité semblable entre les deux sexes. À l’heure actuelle, il n’existe pas de preuve démontrant un lien entre l’AOMI et les différents événements hormonaux chez la femme.

Malgré un lien épidémiologique favorable entre le traitement hormonal de la ménopause (THM) et la survenue de l’AOMI, les essais thérapeutiques n’ont pas démontré d’effet protecteur des THM contre la survenue de l’AOMI. Chez la femme artéritique, la poursuite du THM est déconseillée après revascularisation.

À long terme, le pronostic local et fonctionnel apparaît plus sévère chez la femme, mais du moins en partie pour cause de survenue de la maladie à un âge plus tardif. Le pronostic cardiovasculaire général d’une femme touchée par l’AOMI semble aussi défavorable que chez l’homme.

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Key points

The widespread use of the ankle-brachial index (ABI) enabled to reveal the high prevalence of lower extremities peripheral arterial disease (PAD) in women, even higher than in men in several series. Nonetheless, the use of a same ABI threshold for men and women may overestimate the prevalence of subclinical PAD in women.

Conversely, the clinical manifestations of PAD are more often atypical in women, with as a result, a delayed diagnosis and management.

The level of association between cardiovascular disease risk factors and PAD is similar in both genders. To date, there is no evidence for any association between PAD and different hormonal events in women.

Despite an inverse association between hormonal replacement therapy (HRT) after menopause and PAD in epidemiological studies, the trials failed to evidence any protective effect of HRT to prevent PAD. Women with PAD are advised to discontinue HRT in case of limb revascularization.

The long-term local and functional prognosis of PAD seems more severe in women, but this is partly explained by a delayed onset of the disease, occurring at a later age. Similarly, the general cardiovascular prognosis PAD is also poorer in women than in men.

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Vol 39 - N° 2

P. 263-270 - février 2010 Retour au numéro
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