Traitement chirurgical mini-invasif des fractures de la jonction thoracolombaire en flexion distraction (type B Magerl) : à propos de trois cas - 16/02/10
Minimally invasive surgery for Chance fractures: Three case studies
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Abstract |
Background and purpose |
Chance fractures are quite rare injuries that require surgical treatment in cases of spinal instability. Development of percutaneous and minimally invasive procedures can alter the management of such lesions, resulting in fewer related soft tissue lesions and morbidities.
Methods |
We present our experience with three patients who underwent percutaneous posterior osteosynthesis associated with a minimally invasive anterior graft for discal lesion. The first two cases presented fracture through the disc and osteosynthesis was done on a single mobile level. In the third case with a bony Chance fracture, we performed a short-segment fixation one level above and below the fractured vertebra.
Results |
In all three cases, operative blood loss was minimal and clinical outcomes were favorable, with tolerable postoperative pain. Fusion and consolidation were visible for all the patients without loss of correction or implant failure.
Conclusion |
Percutaneous osteosynthesis and minimally invasive surgery can be an advantageous alternative for the management of Chance fractures. They allow early mobilization of the patient with less soft tissue trauma and morbidities associated with open procedures.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les fractures du rachis en flexion distraction sont des lésions rares nécessitant, en cas d’instabilité rachidienne un traitement chirurgical. Le développement des techniques mini-invasives percutanées peut amener à reconsidérer la prise en charge de ces fractures en limitant les lésions des parties molles et la morbidité des abords extensifs.
Méthodes |
Nous rapportons les cas de trois patients présentant des fractures du rachis en flexion distraction traitées chirurgicalement par une ostéosynthèse percutanée associée à une greffe intersomatique par voie antérieure mini-invasive en cas d’atteinte discale. Dans deux cas de fracture trans-discale, l’ostéosynthèse bloquait uniquement le segment mobile lésé, dans le dernier cas avec une atteinte trans-osseuse il s’agissait d’un montage court : un niveau de part et d’autres de la vertèbre atteinte.
Résultats |
Dans les trois cas, les pertes sanguines opératoires étaient minimes et les suites cliniques étaient simples avec peu de douleurs postopératoires. Lors du suivi radiographique, la fusion fut acquise dans les trois cas sans perte de correction et aucun cas de faillite du matériel ne fut constaté.
Conclusion |
L’utilisation de techniques percutanées et mini-invasives peut constituer une alternative intéressante dans la prise en charge des fractures du rachis en flexion distraction. Elles permettent une mobilisation rapide grâce à une fixation stable en limitant l’atteinte des parties molles et les comorbidités des abords extensifs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Chance fracture, Percutaneous osteosynthesis, Minimally invasive surgery
Mots clés : Fracture de Chance, Ostéosynthèse percutanée, Chirurgie mini-invasive
Plan
Vol 56 - N° 1
P. 63-66 - février 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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