Encéphalopathies métaboliques et toxiques - 01/01/96
Service de neurologie A, centre hospitalier universitaire, 4, rue Larrey, 49033 Angers cedex 01 France
Résumé |
Les encéphalopathies métaboliques et toxiques occupent un vaste cadre nosologique. Celles liées à l'alcool, ou secondaires à une erreur innée du métabolisme, étudiées dans d'autres chapitres, ont été exclues de cette étude. L'intérêt d'une étude d'ensemble de cette pathologie tient au fait qu'elle est fréquente et souvent curable.
Il est d'usage de réserver le terme d'encéphalopathie aux souffrances cérébrales diffuses, se traduisant par des troubles neurologiques non focalisés, dont les expressions les plus fréquentes sont :
L'apparition de cette symptomatologie se fait de manière aiguë ou subaiguë. La diffusion des signes cliniques est très évocatrice en soi mais des signes focaux sont parfois observés. Dans ce contexte sémiologique, l'électroencéphalogramme prend toute sa valeur en montrant des anomalies diffuses. L'orientation du diagnostic étiologique est de difficulté variable : s'il existe un contexte pathologique évident, le diagnostic peut être rapidement circonscrit par quelques examens simples et ciblés. En l'absence de contexte pathologique, il convient tout d'abord d'écarter l'hypothèse d'une pathologie cérébrale vasculaire ou tumorale par un scanner cérébral, après quoi doit être envisagée systématiquement chacune des rubriques qui vont être étudiées dans ce chapitre. Enfin, il n'est pas rare qu'un désordre métabolique ou une intoxication apparaisse chez un patient souffrant d'une autre affection neurologique, par exemple des troubles hydroélectrolytiques chez un dément. Dans ce cas, l'imputabilité ne peut être jugée qu'après correction du trouble.
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