Il existe un potentiel considérable pour améliorer aussi bien le diagnostic que l'immunothérapie chez les patients allergiques aux venins d'hyménoptères. Parmi les nouveaux tests diagnostiques, le test d'activation des basophiles parait intéressant grâce à sa haute spécificité et sensibilité, quoique coûteux et sans valeur prédictive comme paramètre de protection chez le patient sous immunothérapie. La détermination de l'IL10 dans des cultures lymphocytaires stimulées par l'allergène pourrait être plus informative. Une tryptase sérique basale élevée est un facteur de risque de développer une réaction anaphylactique très sévère et donc une indication en faveur d'une immunothérapie prolongée. Les tests diagnostiques avec un mélange des allergènes majeurs recombinés ont une spécificité supérieure à celle des tests avec le venin entier. Les allergènes recombinés modifiés ou les peptides d'épitopes à cellules T ne réagissent pas avec les épitopes B des IgE spécifiques, tandis que leur réactivité avec les cellules T est conservée. Ils peuvent ainsi diminuer les effets secondaires de l'immunothérapie qui reste efficace. Le même effet est obtenu par une prémédication aux antihistamines pendant la phase initiale de ce traitement.

There is a considerable potential to improve both diagnosis and immunotherapy in patients allergic to hymenoptera venoms. Among available diagnostic procedures, the basophil activation test appears interesting owing to its high specificity and sensitivity. This test is, however, expensive and without predictive value with regard to the protection induced by immunotherapy. Estimation of IL10 in lymphocyte cultures stimulated with the allergen may be more informative in this situation. An elevated basal serum tryptase level is a risk factor for particularly severe anaphylactic reactions and hence an indication for prolonged immunotherapy. Diagnostic tests with a cocktail of the major recombinant venom allergens have superior specificity compared to tests with the whole venom. Recombinant modified allergens or T cell epitope peptides no longer react with B cell epitopes of specific IgE while their reactivity with T cell epitopes is conserved. They will induce fewer side effects but they still be effective for immunotherapy. A reduction of side effects during the initial phase of immunotherapy can also be achieved by pre-medication with antihistamines.