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Imagerie du système nerveux central dans la sclérose en plaques - 05/03/10

Doi : 10.1016/j.lpm.2009.07.027 
Léorah Freeman 1, 2, Céline Louapre 2, 3, Damien Galanaud 2, 4, Bruno Stankoff 1, 5,
1 Service hospitalier Frédéric-Joliot, I2BMDSV, CEA, 91401 Orsay cedex, France 
2 Fédération des maladies du système nerveux, université Pierre-et-Marie-Curie, 75634 Paris cedex 13, France 
3 Centre de neuro-imagerie de recherche, université Pierre-et-Marie-Curie, 75634 Paris cedex 13, France 
4 Service de neuroradiologie, hôpital de la Salpêtrière, université Pierre-et-Marie-Curie, 75651 Paris, France 
5 Service de neurologie, hôpital Tenon, AP–HP, université Pierre-et-Marie-Curie, 75020 Paris, France 

Bruno Stankoff, Service de neurologie, hôpital Tenon, AP–HP, université Pierre-et-Marie-Curie, 4, rue de la Chine, 75020 Paris, France.

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Points essentiels

Le diagnostic et le suivi radiologique des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) nécessite un protocole d’acquisition en imagerie par résonance magnétique (IRM) standardisé et reproductible, en adéquation avec les recommandations internationales.

L’existence d’hypersignaux sur les séquences T2 ou FLAIR représente une anomalie très sensible lors de la SEP, mais ce signe n’est pas spécifique d’un mécanisme physiopathologique démyélinisant.

L’atrophie cérébrale est un mécanisme mis en jeu très tôt dans la SEP.

La présence d’anomalies sur l’IRM cérébrale chez un patient ayant un syndrome clinique isolé, traduisant une dissémination spatiale radiologique, a une importante valeur prédictive positive du risque de conversion en sclérose en plaque cliniquement certaine.

Les corrélations entre les anomalies de l’IRM conventionnelle et le handicap sont insuffisantes, en particulier car celles-ci ne traduisent pas les altérations diffuses existant au sein du tissu nerveux d’apparence normal.

Les nouvelles séquences comme la spectro-IRM, l’imagerie de diffusion, le transfert d’aimantation permettent de mieux évaluer les modifications de structure survenant au sein du tissu cérébral lésé ou en apparence normal.

L’imagerie moléculaire par tomographie à émission de positons est une technique très prometteuse en raison de sa spécificité tissulaire. Elle devrait nous permettre de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques mis en jeu dans la SEP.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

The diagnosis and management of patients with Multiple Sclerosis (MS) requires magnetic resonance imaging (MRI), that should be acquired according to a standardized and reproducible protocol, consistent with international guidelines.

Hyperintensities on T2 or FLAIR sequences are a very sensitive finding in patients with MS but is not specific of the underlying pathology.

Cerebral atrophy occurs very early in the course of the disease.

Among patients with clinically isolated syndromes, the presence of spatially disseminated lesions on the initial MRI is highly predictive of the conversion to clinically definite MS.

The correlations between clinical findings and radiological abnormalities identified on MRI conventional sequences remain poor, as conventional MRI doesn’t accurately quantify the microscopic damage in normal appearing brain tissue. New sequences such as MR spectroscopy, diffusion tensor imaging, magnetization transfer imaging allow more sensitive quantification of such alterations.

Molecular imaging by Positrons Emission Tomography is a very promising technique with high tissue specificity. It should improve our understanding of the pathophysiologic mechanisms involved in MS.

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Vol 39 - N° 3

P. 349-358 - mars 2010 Retour au numéro
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