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Papillomavirus humain (HPV) : comment ai-je attrapé ça ? - 24/03/10

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2010.01.003 
N. Gavillon , H. Vervaet, E. Derniaux, P. Terrosi, O. Graesslin, C. Quereux
Service de gynécologie-obstétrique, institut Alix-de-Champagne, CHU de Reims, 45, rue Cognacq-Jay, 51092 Reims cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Les Papillomavirus humains (HPV) font partie d’une grande famille de virus ubiquitaires. Plus de 120 génotypes sont connus à l’heure actuelle, responsables de pathologies de gravité variable, allant de la verrue aux néoplasies. Les HPV sont classés en fonction de leur tropisme ; ceux infestant les muqueuses génitales sont responsables de l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente dans le monde et 75 % des femmes auront été au contact de l’HPV au cours de leur vie. HPV est habituellement transmis par un contact direct peau à peau, le plus souvent pendant un rapport sexuel avec pénétration. D’autres formes de contact intimes, sans pénétration, peuvent être à l’origine d’une transmission HPV, même si elles semblent moins fréquentes. La présence d’HPV chez des vierges (moins de 2 % des cas) et chez de jeunes enfants fait suspecter d’autres voies de transmission que celle liée aux relations sexuelles. Ainsi, l’HPV peut être transmis de la mère à l’enfant lors de l’accouchement, la voie vaginale semblant favoriser cette transmission par rapport à la césarienne sans que celle-ci ne protège totalement du risque de contamination. La transmission verticale in utéro, régulièrement évoquée, reste un sujet de controverse. Enfin, des travaux ont montré la présence d’HPV sur des habits ou sur des surfaces de contact sans qu’un lien direct avec une transmission soit clairement établi. Une connaissance plus approfondie des modes de transmission de l’infection par HPV, pourrait permettre une prévention plus efficace.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

More than 120 genotypes have been identified among the Papillomavirus (HPV) family. These viruses are ubiquitary with skin or mucous membrane tropism and cause various pathologies from wart to neoplasia. HPV family is classified according to their tropism. Genital HPV infection is considered as the most frequent sexually transmitted disease in the world. Seventy-five percent of women will be in contact with HPV at least one time in their life. HPV is usually transmitted through direct skin-to-skin contact, more often during penetrative genital contact. Other types of genital contact in the absence of penetration can lead to HPV infection, but those routes of transmission are much less common than sexual intercourse. However, virgins (<2 % of cases) and young children can present HPV infection, suggesting other routes of transmission than sexual intercourse. HPV infection could occur during delivery; vaginal deliveries appear to promote this transmission in comparison with cesarean section. But cesarean section do not completely protect against contamination risk. In utero, vertical transmission has been suggested by different studies but with lack of evidence. HPV infection can be detected on inanimate objects, such as clothing or environmental surfaces. However, transmission is not known to occur by this route. More detailed knowledges of the transmission route of HPV infection will enable to get prevention more effective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Papillomavirus humain, Prévalence, Transmission, Néoplasie intraépithéliale cervicale, Tumeur du col de l’utérus, Condylomes acuminés

Keywords : Human Papillomavirus, Prevalence, Transmission, Cervical intraepithelial neoplasia, Uterine cervical neoplasms, Condylomata acuminata


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Vol 38 - N° 3

P. 199-204 - mars 2010 Retour au numéro
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