L'uroscanner (temps excrétoire du scanner) est comparé dans ses performances à l'urographie intraveineuse (UIV), dans la réalisation technique, les calculs de dose d'exposition, les protocoles, la séméiologie et les indications respectives. Les scanners multidétecteurs offrent une résolution isotropique ou presque isotropique avec des images de reconstruction multiplanaire de haute résolution comparables à celles de l'UIV. L'uroscanner est souvent intégré dans une étude multiphasique et chaque phase est choisie en fonction des indications cliniques avec un protocole adapté. Plusieurs options sont ainsi possibles avec des protocoles allant d'une phase à quatre phases. L'optimisation des protocoles permet le meilleur compromis entre une haute résolution en coupes fines et la limitation des doses d'exposition. Pour obtenir des performances voisines de l'UIV pour l'étude de la lumière urétérale, l'injection de furosémide permet un bon remplissage des cavités et une dilution du produit de contraste. L'étude dynamique et chronologique de l'UIV lui garde des indications dans les contrôles de dilatation, les modifications positionnelles et posturales et la cinétique de la voie excrétrice. Dans les autres indications, sous réserve d'un protocole précis, l'uroscanner complète utilement les données des phases sans préparation et après injection.