Transmission inter-espèces, adaptation à l’homme et pathogénicité des virus influenza d’origine animale - 20/04/10
Interspecies transmission, adaptation to humans and pathogenicity of animal influenza viruses
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Résumé |
L’émergence en 2009 d’un nouveau virus A(H1N1)v d’origine porcine et la survenue régulière depuis 2003 de cas humains d’infection par des virus A(H5N1) d’origine aviaire soulignent le potentiel zoonotique et pandémique des virus influenza de type A. En règle générale, les virus influenza issus du réservoir de l’avifaune sauvage ne se répliquent pas efficacement chez l’homme. Mais les volailles domestiques et les porcs peuvent servir d’hôte intermédiaire pour l’acquisition de déterminants favorisant la transmission et l’adaptation à l’homme, par accumulation de mutations ou par réassortiment génétique. L’évolution rapide des virus influenza après transmission inter-espèces résulte probablement de la sélection de variations génétiques qui favorisent des interactions optimales entre protéines virales et facteurs cellulaires, pour aboutir à une multiplication virale accrue et un meilleur échappement à la réponse antivirale de l’hôte. Alors que les virus influenza causent généralement des infections asymptomatiques chez les oiseaux aquatiques sauvages, ils peuvent présenter une pathogénicité élevée chez d’autres espèces. Des déterminants moléculaires du spectre d’hôte et de la pathogénicité des virus influenza ont été identifiés dans la plupart des gènes viraux, notamment dans les gènes qui codent les glycoprotéines de surface du virus, les protéines impliquées dans la réplication du génome viral et les protéines qui répriment la réponse immunitaire de l’hôte. Cependant, la connaissance de ces déterminants multiples et interdépendants est encore partielle et la plupart des mécanismes moléculaires mis en jeu restent à élucider.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
The emergence in 2009 of a novel A(H1N1)v influenza virus of swine origin and the regular occurrence since 2003 of human cases of infection with A(H5N1) avian influenza viruses underline the zoonotic and pandemic potential of type A influenza viruses. Influenza viruses from the wild aquatic birds reservoir usually do not replicate efficiently in humans. Domestic poultry and swine can act as intermediate hosts for the acquisition of determinants that increase the potential of transmission and adaptation to humans, through the accumulation of mutations or by genetic reassortment. The rapid evolution of influenza viruses following interspecies transmission probably results from the selection of genetic variations that favor optimal interactions between viral proteins and cellular factors, leading to an increased multiplication potential and a better escape to the host antiviral response. Whereas influenza viruses usually cause asymptomatic infections in wild aquatic birds, they may be highly pathogenic in other species. Molecular determinants of host-specificity and pathogenesis have been identified in most viral genes, notably in genes that encode viral surface glycoproteins, proteins involved in the viral genome replication, and proteins that counteract the host immune response. However, our knowledge of these numerous and interdependant determinants remains incomplete, and the molecular mechanisms involved are still to be understood.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Virus influenza, Transmission inter-espèces, Spectre d’hôte, Pathogénicité, Zoonose, Pandémie
Keywords : Influenza viruses, Interspecies transmission, Host-specificity, Pathogenesis, Zoonosis, Pandemic
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Vol 58 - N° 2
P. e59-e68 - avril 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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