Faisabilité et morbidité à court terme de la promontofixation cœlioscopique en cas d’antécédent de chirurgie de prolapsus génital - 03/05/10
Résumé |
But |
Évaluer la faisabilité et la morbidité à court terme de la promontofixation cœlioscopique en cas de prolapsus génital récidivé.
Patientes et méthodes |
À partir d’une analyse rétrospective, 43 patientes ont été opérées d’un prolapsus récidivé (PR), 155 patientes ont été opérées d’un prolapsus sans antécédent de chirurgie de prolapsus génital (prolapsus non récidivé ou PNR). La faisabilité et le taux de complication per- et postopératoire de la promontofixation cœlioscopique ont été évalués dans les deux groupes.
Résultats |
Trente-huit patientes (88,4 %) du groupe PR ont bénéficié d’une procédure complète associant une prothèse antérieure et postérieure contre 153 (98,7 %) dans le groupe PNR (p=0,001). Le risque de plaie viscérale était plus élevé dans le groupe PR que dans le groupe PNR (9,3 % versus 3,2 %, p=0,09) avec un taux de plaie rectale de 2 % pour l’ensemble de la série. Le suivi moyen postopératoire global était de sept mois (minimum : un mois ; maximum : 45 mois). Le taux d’exposition de prothèse était supérieur dans le groupe PR que dans le groupe PNR (4,7 % versus 1,3 %, p=0,17). Le taux de mauvaise correction anatomique était de 4,7 % dans le groupe PR contre 9,2 % pour le groupe PNR (p=0,34). Six patientes ont été réopérées pour récidive de prolapsus.
Conclusion |
La promontofixation cœlioscopique est une technique faisable pour le traitement du prolapsus génital récidivé. Elle nécessite une équipe chirurgicale entraînée à la prise en charge des incidents peropératoires afin de limiter leurs conséquences postopératoires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
To value feasibility and short-term morbidity of laparoscopic sacrocolpopexy for recurrent genital prolapse.
Patients and methods |
From a retrospective study, 43 women were operated on for recurrent genital prolapse (PR), 155 women were operated on for genital prolapse without previous prolapse surgery (PNR). The feasibility and the rate of per and postoperative complication were determined in both groups.
Results |
Thirty-eight women (88.4 %) of the PR group had an entire procedure associating an anterior and a posterior mesh against 153 (98.7 %) in the PNR group (p=0.001). The rate of visceral injury was higher in the PR group than in the PNR group (9.3 % versus 3.2 %, p=0.09). The rate of rectal injury was 2 %. After an average follow-up of 7 months (minimum: 1 month; maximum: 45 months), the rate of mesh exposure was higher in the PR group than in PNR group (4.7 % versus 1.3 %, p=0.17). The rate of imperfect result after surgery was 4.7 % in the PR group and 9.2 % in the PNR group (p=0.34). Six women were reoperated for a recurrent genital prolapse.
Conclusion |
The laparoscopic sacrocolpopexy is a feasible procedure to treat recurrent genital prolapse. This needs a surgical team able to manage peroperative incident.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Sacrocolpopexy, Laparoscopy, Genital prolapse, Recurrence, Morbidity
Mots clés : Promontofixation, Laparoscopie, Prolapsus génital, Récidive, Morbidité
Plan
Vol 39 - N° 3
P. 231-237 - mai 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.