S'abonner

Traitement des infections pulmonaires à Mycobacterium xenopi - 25/05/10

Doi : 10.1016/j.antib.2010.01.010 
C. Andrejak
Service de pneumologie et réanimation respiratoire, CHU d’Amiens, avenue Laënnec, 80054 Amiens cedex 01, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 1
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Les infections à M. xenopi représentent plus de 20 % des infections à mycobactéries non tuberculeuses en France. Peu de données sont disponibles dans la littérature sur le traitement optimal à proposer. La première étape dans la prise en charge consiste à s’assurer que le patient présente les critères d’infection (cliniques, radiologiques et microbiologiques). Les autres diagnostics possibles doivent avoir été éliminés. Une fois le diagnostic posé, le clinicien doit décider s’il met en place un traitement puis le définir. L’association thérapeutique optimale n’est pas connue. Les antibiotiques avec les CMI les plus basses in vitro sont la clarithromycine et la moxifloxacine. Néanmoins, en l’absence de corrélation entre la sensibilité in vitro et l’efficacité in vivo, la prescription ne doit pas reposer sur l’antibiogramme. Peu de données sont disponibles chez l’homme (deux études randomisées de 42 et 34 patients, respectivement et des travaux rétrospectifs). Classiquement, on proposera un traitement avec au moins trois antibiotiques potentiellement actifs sur M. xenopi pendant une durée de 12 à 18 mois. L’American Thoracic Society recommande d’associer la clarithromycine, la rifampicine et l’éthambutol et propose la moxifloxacine comme alternative à l’un des trois antibiotiques précédemment cités. Le choix parmi ces quatre molécules repose sur les éventuelles contre-indications du patient, les interactions médicamenteuses potentielles et doit être adapté secondairement à l’efficacité clinique et microbiologique et à la tolérance du patient. Un contrôle de la négativation des prélèvements en cours de traitement est indispensable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

M. xenopi pulmonary infections are responsible for more than 20% of non-tuberculous mycobacteria infections in France. Only few data are available on the optimal treatment regimen for M. xenopi pulmonary disease. The first step in the management of these patients is to check whether patients met infection criteria (clinical, radiological and microbiological criteria). An appropriate exclusion of other diagnoses should be done. Treatment decision is secondarily based on potential risks and benefit therapy for individual patients. The optimal treatment regimen is unknown. In vitro, clarithromycin and moxifloxacin have the lowest MIC. But no correlation between susceptibility in vitro and clinical efficacy has been found. Very few human studies are available (two randomized clinical trials with 42 and 34 patients, respectively, and some retrospective studies). A treatment with at least three active drugs against M. xenopi is required during 12 to 18 months. American Thoracic Society has proposed a regimen with clarithromycin, rifampin and ethambutol. Moxifloxacin could be used instead of one of these three drugs. Among these four drugs, the choice of the regimen depends on patient’s contraindications, drugs interactions and adverse effects. The treatment should be adapted to the efficacy and tolerance. A control of sputum conversion is required.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Mycobacterium xenopi, Traitement, Rifampicine, Éthambutol, Clarithromycine, Moxifloxacine, Efficacité

Keywords : Mycobacterium xenopi, Treatment, Rifampin, Ethambutol, Clarithromycin, Moxifloxacin, Efficacy


Plan


© 2010  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 12 - N° 2

P. 107-113 - juin 2010 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Sites de clivage de gag et résistance du VIH aux inhibiteurs de la protéase
  • L. Larrouy, F. Brun-Vézinet, D. Descamps
| Article suivant Article suivant
  • Résistance microbiologique des Aspergillus aux antifongiques : de l’identification au séquençage des mutations
  • A. Alanio, S. Bretagne

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.