Chimiothérapie et préservation de la fertilité féminine - 01/07/10
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Points essentiels |
La chimiothérapie, essentiellement à base d’agents alkylants et l’intensification thérapeutique avant greffe de cellules souches hématopoïétiques sont à haut risque d’une insuffisance ovarienne prématurée et d’infertilité chez les jeunes femmes et enfants atteintes de cancer.
La congélation embryonnaire est une méthode reconnue de préservation de la fertilité, mais rarement réalisable.
D’autres stratégies existent. La cryoconservation de tissu ovarien avec folliculogenèse in vivo par autogreffe orthotopique doit être proposée actuellement en cas de thérapeutique hautement gonadotoxique.
La première naissance en France obtenue par cette technique a été récemment décrite avec une procédure prometteuse.
Contrairement à la congélation embryonnaire, la cryoconservation de tissu ovarien a l’avantage de pouvoir être proposée aussi bien aux jeunes femmes qu’aux filles prépubères et de ne pas nécessiter de stimulation préalable retardant le traitement.
La congélation ovocytaire est une possibilité en cours d’évaluation chez les femmes sans partenaire.
La protection médicamenteuse par analogues du gonadotrophin-releasing hormone (GnRH) semble également une possibilité intéressante.
La folliculogenèse in vitro est actuellement expérimentale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Agressive chemotherapy can lead to premature ovarian failure and loss of fertility in women and children. Embryo cryopreservation is an established clinical procedure of fertility preservation but with several limitations.
Others options are available. Cryopreservation ovarian cortex tissu have to be suggested in case of high gonadotoxic treatment. It doesn’t require puberty and delay in initiation of chemotherapy.
The first birth in France after orthotopic graft of ovarian tissu thawed have been recently described with a promising process.
Oocyte cryopreservation is available for women without partner but the experience is limited.
Gonadotrophin-releasing hormone (GnRH) agonist therapy as ovarian protectants seem interesting.
Follicular growth and maturation in vitro are still experimental.
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Vol 39 - N° 7-8
P. 786-793 - juillet 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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