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Les difficultés diagnostiques liées aux Polyomavirus en cytologie urinaire - 07/07/10

Doi : 10.1016/j.annpat.2010.02.003 
Monique Courtade-Saïdi , Jacqueline Aziza, Laetitia Collin, Dominique d’Aure
UF d’histologie-cytologie, service d’anatomie pathologique et d’histologie-cytologie, CHU de Toulouse Rangueil, 1, avenue Jean-Poulhes, TSA 50032, 31052 Toulouse cedex 9, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

L’observation d’un effet cytopathogène viral est un élément important du diagnostic d’une virose. Les polyomavirus BK et JC, qui présentent un tropisme pour l’appareil urinaire, peuvent présenter des réactivations transitoires tout au long de la vie. Ces dernières, plus particulièrement favorisées par un état d’immunodépression, sont potentiellement graves chez les transplantés rénaux car elles peuvent se traduire par une néphropathie à polyomavirus conduisant dans certains cas à la perte du greffon. La réactivation virale se traduit par un effet cytopathogène caractéristique, la présence de decoy cells, ou « cellules piège » dans les urines. Facilement reconnaissables dans les urines de patients transplantés, ces cellules peuvent parfois poser un réel problème de diagnostic différentiel avec un carcinome urothélial de haut grade en dehors d’un contexte d’immunodépression. La bonne connaissance des différents aspects cytologiques des cellules infectées, la confirmation et le typage viral par l’examen virologique des urines en PCR, ainsi que la réalisation d’une immunocytochimie avec un anticorps anti-SV40 contribuent au diagnostic différentiel dans un bon nombre de cas. Cependant, la coexistence d’une réactivation virale et d’une récidive tumorale n’est pas à exclure. Un lien de causalité entre polyomavirus et cancer urothélial a été évoqué, n’est pas encore réellement prouvé, mais les études se poursuivent compte tenu du potentiel oncogène de ces virus chez l’animal.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Specific cytopathologic changes represent an important tool for the identification of a viral infection. After primary infection, generally during childhood, BK and JC polyomaviruses often remain latent within the urinary tract and can reactivate along life. These reactivations are usually encountered in immunosuppressed patients. In renal transplanted recipients, BK virus may cause a polyomavirus nephropathy inducing sometimes graft loss. A good morphologic sign of reactivation is characterized by the shedding in urine of viral-infected cells called decoy cells. The latter are easily identified in urine from renal transplanted patients but in other circumstances, they may be misdiagnosed as high-grade urothelial carcinoma cells. Correct cytological identification of decoy cells, confirmation of the diagnosis by urine PCR analysis and use of immunocytochemistry with anti-SV40 antibody are of good value for differential diagnosis in most cases. However, polyomavirus reactivation and urothelial carcinoma cells may be observed in the same urine specimen. The possible involvement of BK or JC virus in the pathogenesis of human urogenital tumors has been suggested by some studies but is not yet conclusively resolved.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Cytologie urinaire, Decoy cells, Polyomavirus, Carcinome urothélial

Keywords : Urinary cytology, Decoy cells, Polyomavirus, Urothelial carcinoma


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Vol 30 - N° 3

P. 176-181 - juin 2010 Retour au numéro
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