La dépression post-natale est un problème de santé publique. Sa fréquence est insoupçonnée : elle touche de 10à 15 % des mères. Son dépistage est indispensable. Sa prise en charge est une priorité du pédiatre. Une collaboration suivie et exigeante entre le GREPA NORD et les pédopsychiatres du CHRU de Lille a confirmé sa fréquence et permis d’améliorer sa prise en charge. Le travail commun a conduit au choix de l’EPDS (abst (Edinburg post natal dépression scale) L’analyse des résultats de l’étude a permis de confirmer la corrélation entre la DPN et la santé du nouveau-né et du nourrisson jusqu’à l’âge de 2 ans. Dans notre étude, l’EPDS évalue le risque de DPN maternelle a 18 %.Ce risque s’atténue au cours des mois. La corrélation entre le risque de DPN et les troubles de l’enfant (troubles digestifs, troubles du sommeil et troubles des interactions) est notable les premiers mois. Elle s’infléchit rapidement pour les troubles digestifs et les troubles du sommeil. Elle persiste à 9 mois pour les troubles des interactions. L’étude à 24 mois, complétée par le MINI épisode dépressif majeur (MINI international neuropsychiatric interview) confirme la valeur de l’EPDS.