CL093 - Diminution de la toxicité testiculaire des traitements des lymphomes - 21/07/10
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Résumé |
Matériel et Méthodes |
Nous avons exploré la fonction testiculaire de 171 patients âgés de plus de 17 ans guéris d’un lymphome par des dosages sériques de FSH.
Résultats |
Le taux de FSH est élevé chez 42,1% des patients. Trois drogues ont un effet délétère dose-dépendant sur le taux de FSH : cyclophosphamide (CPM) (p < 0,0001), CCNU (p = 0,005), et procarbazine (p = 0,0001). Après maladie de Hodgkin, le taux de FSH augmente avec le nombre de cures de MOPP reçues: 7,5 ± 6,6 UI/l (ffi 3 MOPP), 13,6 ± 8,3 (4-6 MOPP) et 24,3 ± 14 (ffl6 MOPP) (p = 0,001).
Après lymphome B, le taux de FSH varie avec l’évolution des protocoles : 12,7 ± 5,7 UI/l pour les protocoles utilisés avant 1984 (CPM 12g/m2, CCNU 104mg/m2), 10,2 ± 7,6 UI/l entre 1984 et 1986 (CPM 7g/m2, CCNU 47mg/m2) et 6 ± 5,1 UI/l après 1986 (CPM 5,5g/m2, CCNU 0) (p < 0,0001).
Après lymphome T, le taux de FSH est passé de 9,4 ± 5,7 UI/l pour les protocoles utilisés avant 1989 à 6,8 ± 9,6 UI/l pour les plus récents, ceci semble lié à l’absence de CCNU et de Caryolysine dans les protocoles postérieurs à 1989 (p = 0,035).
Conclusion |
Les alkylants ont une toxicité testiculaire dose-dépendante. Grâce à la diminution des doses d’alkylants au cours du temps, la toxicité testiculaire des protocoles récents de traitement des lymphomes a significativement diminué.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 17 - N° 6S1
P. 24 - juin 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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