Investigation autour d’un cas de coqueluche chez un soignant de pédiatrie pour éviter une épidémie et prévenir les formes graves.

Lors d’une réunion avec l’unité d’hygiène, nous avons arrêté la liste des patients à risque de contamination, et réalisé un algorithme décisionnel, fonction du statut vaccinal, des symptômes et du délai depuis le contact. Un plan d’appel et de consultation des enfants à risque a été arrêté. Le personnel a été pris en charge par la médecine préventive.

Nous avons contacté 80 patients hospitalisés du 20 juillet au 18 août 2005. En 48 heures, 94 % des patients avaient été informés, en 72 heures, les 21 enfants à risque avaient eu leur consultation et leur prélèvement avec mise en route d’une antibioprophylaxie. Aucun enfant n’a présenté de coqueluche. Le personnel, n’a pas bénéficié de traitement prophylactique et aucun n’a déclaré de coqueluche.

Notre expérience montre l’importance de la vaccination du personnel et du port du masque lors de symptômes respiratoires. Le rôle de la médecine préventive demeure primordial pour l’information et le suivi. Ce travail soulève le problème de la vaccination des adultes jeunes et du risque que cela entraîne pour les nouveau-nés.