Devant les progrès technologiques et la multiplication des plans de traitement, disposer d’outils pour évaluer et comparer la dose aux organes à risque est devenu indispensable. Entre plusieurs options assurant la même couverture tumorale, le choix se fera en faveur de celui qui épargne au mieux les organes à risque. Les outils d’évaluation doivent rendre compte des effets aigus et tardifs de radiothérapie tout en étant d’utilisation simple. L’évaluation de la dose aux organes à risque repose aujourd’hui essentiellement sur les histogrammes dose–volume, les indices conformationnels et la dose intégrale. Cependant, aussi précise que soit l’évaluation de la dose, de nombreuses questions subsistent quant à la toxicité de la radiothérapie. Le choix thérapeutique entre un plan de traitement délivrant une faible dose dans un grand volume et un plan de traitement délivrant une dose relativement plus élevée dans un petit volume n’est pas à ce jour bien établi. Le suivi clinique à long terme des patients, avec une évaluation prospective des effets secondaires reste impératif.

The arrival of new technologies and the increase of the possible planned treatments require tools to evaluate and compare the delivered dose to specific organs at risk. Among several options providing the same tumour control, the choice will be made in favour of those that best spare the organs at risk. The evaluation tools have to report acute and late complications, and to be simple to use. The evaluation of the delivered dose to specific organs at risk is currently based on dose–volume histograms, conformal index and the integral dose. However, many questions remain as to reducing the normal tissue toxicity: is it better to deliver a relatively lower dose over a large volume or a relatively higher dose over a smaller volume? The long-term clinical follow-up of patients remains necessary.