Activité physique de l’enfant scolarisé en France. Le paradoxe d’une priorité de santé publique ! - 12/08/10
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Abstract |
Background |
For their health and an appropriate development, it is recommended that schoolchildren get on a daily basis a minimum of 60min of moderate-to-vigorous physical activity (MVPA). With only about 11% of girls and 25% of boys completing these recommendations, French children are among the least active in the world. In addition, most of them spend almost 3h/day in front of a screen while it is generally suggested to limit children’s screen time to less than 2h/day.
Methods |
An inspection of available opportunities in the French context reveals many occasions for sufficient physical activity at school, at home, in the neighbourhood, and during commuting to and from school.
Results |
Available opportunities which encompass about 245min/day, could contribute to at least 100min/day of MVPA to all children, considering sport as a subsidiary and economically constraint opportunity. Moreover, in France there is an interesting legal background and political willpower to promote physical activity in the general population, and especially among children. Several factors may explain the high level of physical inactivity among French children, including the lack of investments for strategies aiming to uphold physical activity when compared to other major risks of diseases such as smoking or alcoholism. Furthermore, there may be a failure of the main actors (e.g., parents, teachers, health, sport and physical activity professionals) directly involved in the promotion of physical activity in children. Given its influence on many dimensions of a child’s health, it is necessary that adults’ attitudes towards physical activity and sedentary lifestyles change more quickly.
Conclusion |
It is important to increase awareness of the adult population, in that education/knowledge, role modelling, encouragement and counselling in physical activity undertaken by trained professionals are of paramount value for the integration of physical activity as part of the children’s routine. These actions should be based on an accurate assessment/surveillance system and an adequate characterization of physical activity profiles of children.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Position du problème |
Pour leur santé et un développement harmonieux, il est recommandé que les enfants d’âge scolaire pratiquent un minimum de 60minutes d’une activité physique d’intensité modérée à vigoureuse (APMV) au quotidien. Avec seulement environ 11 % des filles et 25 % des garçons observant ces recommandations, les enfants français figurent parmi les moins actifs au monde. En outre, la plupart d’entre eux passent près de trois heures par jour devant un écran, contrairement aux recommandations qui exigent de se limiter à moins de deux heures par jour.
Méthode |
L’analyse des opportunités dont disposent les enfants français pour pratiquer une activité physique régulière révèle pourtant de nombreuses occasions à l’école, au domicile, dans le voisinage et sur le trajet domicile–école.
Résultats |
Ces occasions représentent au total 245minutes par jour, et elles pourraient contribuer à un minimum de 100minutes par jour d’APMV chez tous les enfants français. La pratique sportive, qui peut poser des problèmes économiques, deviendrait alors presque subsidiaire. De plus, il existe en France un cadre législatif intéressant et une volonté politique favorable à la promotion de l’activité physique dans la population générale et chez les enfants en particulier. Plusieurs facteurs peuvent expliquer le déficit d’activité physique chez les enfants français, y compris le peu d’investissements engagés pour les actions de promotion de ce comportement comparés à d’autres risques majeurs de maladies tels que le tabagisme ou l’alcoolisme. À cela pourrait s’ajouter la défaillance des principaux acteurs (e.g., parents, enseignants, professionnels de santé, du sport et de l’activité physique) directement impliqués dans les stratégies de promotion de l’activité physique chez l’enfant. En raison de son influence sur de nombreuses dimensions de la santé infantile, il est nécessaire que les attitudes des adultes à l’égard de l’activité physique et de la sédentarité évoluent plus rapidement.
Conclusion |
Il importe d’intensifier la sensibilisation des adultes, dans la mesure où l’enseignement/la connaissance, les jeux de rôle, l’encouragement et les conseils d’activité physique bien menés par des professionnels formés constituent les fondements de l’adoption et du maintien d’un comportement actif en routine par l’enfant. Ces actions méritent d’être construites sur une évaluation précise et une caractérisation adéquate des profils d’activité physique dans la population générale et chez les enfants en particulier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Opportunity, Children, School, Public health, Physical activity
Mots clés : Opportunités, Enfant, École, Santé publique, Activité physique
Plan
Vol 58 - N° 4
P. 255-267 - août 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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