Virus de l'immunodéficience humaine - 25/08/10
pages | 12 |
Iconographies | 10 |
Vidéos | 0 |
Autres | 2 |
Résumé |
Les virus de l'immunodéficience humaine (VIH) appartiennent à la famille des Retroviridae. On distingue le VIH-1, responsable de la pandémie mondiale (VIH-1 groupe M) avec plus de 33 millions de sujets actuellement contaminés, et le VIH-2. Le VIH donne une infection virale chronique responsable d'un syndrome d'immunodéficience acquise (sida) avec son cortège d'infections opportunistes et/ou d'affections néoplasiques. En France, environ 130 000 sujets seraient infectés par VIH-1 et l'on constate depuis quelques années une très importante diversité des sous-types rencontrés (sous-type B, recombinants CRF02-AG, etc.) liés en particulier aux relations privilégiées avec les pays francophones d'Afrique de l'Ouest. Le diagnostic virologique de la primo-infection repose sur la quantification de l'acide ribonucléique (ARN) plasmatique du virus (« charge virale ») ou l'antigénémie p24 (préséroconversion). Le diagnostic de l'infection chronique chez l'adulte et l'enfant de plus de 18 mois repose sur la mise en évidence des anticorps circulants ; la nouvelle législation impose d'utiliser un réactif marquage CE permettant une détection combinée des anticorps anti-VIH-1 et VIH-2 et de l'antigène p24 du VIH-1. En cas de résultat positif un test de confirmation (western blot ou immunoblot) est effectué sur le même prélèvement. La confirmation de la séropositivité n'est validée qu'après réalisation d'un second prélèvement. Le traitement antirétroviral combiné est recommandé de plus en plus précocement (350-500 CD4/mm3), et les indications de mise sous traitement se font sur des arguments cliniques, immunologiques (taux de lymphocytes CD4) et virologiques (charge virale). Le suivi virologique des patients repose sur la charge virale qui permet de suivre l'efficacité virologique des traitements et sur le génotypage de résistance du VIH-1 qui est effectué avant traitement (recherche de « primorésistance ») et en cas d'échec virologique (recherche d'émergence de mutations de résistance). Le but du traitement antirétroviral est d'obtenir rapidement une indétectabilité de la charge virale pour avoir une restauration immunitaire optimale. Le traitement permet également de réduire l'état d'activation et d'inflammation chronique du patient, source de vieillissement prématuré et de comorbidités associées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : VIH, VIH-1, Sérologie, Charge virale, ARN, Résistance
Plan
Cet article a fait l'objet d'une prépublication en ligne : l'année du copyright peut donc être antérieure à celle de la mise à jour à laquelle il est intégré. |
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à ce traité ?