The forensic investigations are generally very difficult when a body is discovered immersed for an ignored period in freshwater. Due to long periods of immersion and a high level of putrefaction, the estimation of the time since death is problematic. Classical forensic entomology is based on existing links between necrophagous insects and the state of decomposition, in order of appearance of necrophagous insects on the cadaver. This science does not allow a pertinent evaluation of the time since the death for a crime scene technician. It is indeed impossible to reach any conclusions based on the underwater colonisation process once the cadaver has resurfaced. The purpose of this work was to analyze from February 2001 to October 2002, the different cases of cadavers’ discoveries in order to isolate pertinent bioindicators. We created a simple but effective sampling protocol to get a real solution to the problem of estimating the post mortem submersion interval (PMSI) of a cadaver found in lotic or lentic water.

Les enquêtes médicolégales sont généralement très difficiles quand on découvre un cadavre immergé en eau douce pendant une durée indéterminée. En raison des longues périodes d’immersion et du haut niveau de putréfaction, l’évaluation de l’heure du décès est problématique. L’entomologie médicolégale classique est basée sur des liaisons existantes entre des insectes nécrophages et l’état de décomposition, par ordre d’apparition sur le cadavre. Mais cette science ne permet pas d’évaluation pertinente du laps de temps écoulé depuis la mort pour un technicien de scène de crime. Il est, en effet, impossible d’arriver à des conclusions fiables sur le processus de colonisation sous-marin une fois que le cadavre a refait surface. Le but de ce travail était d’analyser de février 2001 à octobre 2002 différents cadavres pour isoler des indicateurs pertinents. Nous avons créé un protocole d’échantillonnage pour évaluer l’intervalle d’immersion post-mortem d’un cadavre trouvé dans une eau agitée ou stagnante.