Données de l’imagerie dans une série prospective de douleurs de hanche de l’adulte de moins de 50 ans - 24/11/10
la Société française d’arthroscopie
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Résumé |
Deux-cent quatre-vingt douze patients âgés de moins 50 ans présentant une algie de hanche d’horaire mécanique ont été inclus dans une étude prospective multicentrique. A été réalisé un bilan d’imagerie comprenant dans 241 cas, une radiographie de bassin de face debout, un faux-profil de Lequesne et/ou un profil de hanche dit « axial du col » (Ducroquet, Dunn ou une de leurs variantes). Une imagerie en coupes, arthroscanner et/ou arthro-IRM étaient disponibles dans 81 cas. Ont été recherchés les dysmorphies cotyloïdiennes et fémorales cervicocéphaliques susceptibles de favoriser un CAFA respectivement par effet pince ou par effet came. Les lésions labrales et chondrales correspondent aux lésions secondaires de la coxarthrose et/ou du CAFA. Deux-tiers des patients présentaient une coxarthrose. Seuls 6 % de la série présentaient un bilan d’imagerie strictement normal. Les CAFA par effet came ont représenté plus de la moitié des cas (52 %), dont la moitié étaient des cols ostéophytiques avec des ostéophytes exubérants et multifocaux (céphaliques, cervicaux et cotyloïdiens) dans plus de 90 % des cas. Ces cas ont été considérés ambigus, du fait de l’incertitude quant à une véritable dysmorphie cervicocéphalique constitutionnelle d’origine. En les excluant, les CAFA par effet came sûrs ne représentent plus que 23 % de la série. Le signe du croisement sur la radiographie de bassin de face debout représente le meilleur critère d’évaluation d’une rétroversion du cotyle, dysmorphie cotyloïdienne la plus fréquente à l’origine d’un CAFA par effet pince. Il faut apprendre à le rechercher. Les lésions secondaires du col ne sont visibles que sur le profil de type axial du col dans 42 % des cas. La réalisation de cette incidence doit faire partie du bilan radiographique standard avant 50 ans. L’angle alpha peut être mesuré sur ce type de profil et sur les coupes axiales d’arthroscanner ou d’arthro-IRM. Dans plus de la moitié des cas où il était pathologique (>50°), il s’agissait d’un col ostéophytique, donc d’un pseudo-effet came.
Niveau de preuve |
IV, étude épidémiologique descriptive.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hanche, Dysplasie, Conflit fémoro-acétabulaire
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 8S
P. S238-S246 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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