La réalité de la pollinose au frêne est confirmée depuis une dizaine d’années. Néanmoins, les conséquences cliniques d’une sensibilisation au pollen de frêne ont longtemps été difficiles à évaluer. Le diagnostic de cette pollinose a largement bénéficié des connaissances des allergènes à l’échelle moléculaire. En 2010, l’allergologue de terrain a les outils nécessaires, en plus des données anamnestiques et de ses connaissances de l’environnement pollinique, pour distinguer une sensibilisation au frêne médiée par l’allergène majeur, d’une sensibilisation reposant sur les panallergènes croisant dont la traduction clinique n’est pas clairement établie. Ces nouvelles données permettent de mieux guider les choix thérapeutiques face à une sensibilisation au pollen de frêne.

The reality of ash pollinosis was confirmed 10 years ago. Nevertheless, the clinical consequences of ash pollen sensitization have long been difficult to evaluate. The diagnosis of this pollinosis has greatly benefited from the knowledge of allergens on a molecular level. In 2010, an allergist will still rely on the anamnestic data and on his knowledge of the pollinic environment, but he now has the necessary tools to distinguish sensitization to ash mediated by the major allergen from sensitization induced by cross-reacting panallergens whose clinical relevance is not clearly established. These new data allow better therapeutic decisions when dealing with ash pollen sensitization.