Lien hypothétique entre l’endométriose et l’accumulation de xénobiotiques associés aux aliments génétiquement modifiés - 07/12/10
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Résumé |
L’endométriose est une maladie inflammatoire estrogéno-dépendante affectant 10 % des femmes en âge de reproduction. Elle est responsable de douleur pelvienne chronique et d’infertilité, interférant rigoureusement avec la qualité de vie des femmes. Bien qu’une compréhension complète de sa physiopathologie demeure toujours évasive, une littérature grandissante semble pointer l’implication de facteurs environnementaux. L’incidence accrue de l’endométriose rapportée au cours de la dernière décennie coïncide avec l’émergence des aliments génétiquement modifiés. À ce jour, la toxicité à court terme des aliments génétiquement modifiés sur la santé humaine n’a pas été démontrée, cependant, les xénobiotiques associés aux aliments génétiquement modifiés, tels que les résidus de pesticides et les xénoprotéines, pourraient être nocifs à long terme. L’« hypothèse de la faible dose », l’accumulation et la biotransformation de pesticides associés aux aliments génétiquement modifiés et la toxicité multipliée des pesticides induite par les adjuvants de formulations appuient cette hypothèse. Cette revue résume les effets toxiques (démontrés in vitro et sur modèle animal) de certains xénobiotiques associés aux aliments génétiquement modifiés, dont le glyphosate et la protéine Cry1Ab et extrapole sur leur rôle potentiel dans la physiopathologie de l’endométriose. Leurs rôles comme toxines immunitaires, pro-oxydants, perturbateurs endocriniens et modulateurs épigénétiques y sont discutés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Endometriosis is an oestrogen-dependant inflammatory disease affecting 10 % of reproductive-aged women. Often accompanied by chronic pelvic pain and infertility, endometriosis rigorously interferes with women’s quality of life. Although the pathophysiology of endometriosis remains unclear, a growing body of evidence points to the implication of environmental toxicants. Over the last decade, an increase in the incidence of endometriosis has been reported and coincides with the introduction of genetically modified foods in our diet. Even though assessments of genetically modified food risk have not indicated any hazard on human health, xenobiotics-associated genetically modified food, such as pesticides residues and xenoproteins, could be harmful in the long-term. The “low-dose hypothesis”, accumulation and biotransformation of pesticides-associated genetically modified food and the multiplied toxicity of pesticides – formulation adjuvants support this hypothesis. This review summarizes toxic effects (in vitro and on animal models) of some xenobiotics-associated genetically modified food, such as glyphosate and Cry1Ab protein, and extrapolates on their potential role in the pathophysiology of endometriosis. Their roles as immune toxicants, pro-oxidants, endocrine disruptors and epigenetic modulators are discussed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Endométriose, Infertilité, Nouvelle alimentation, Aliments génétiquement modifiés, Pesticides, Xénobiotiques
Keywords : Endometriosis, Infertility, New food, Genetically modified food, Pesticides, Xenobiotics
Plan
Vol 38 - N° 12
P. 747-753 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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