P014 - Troubles du comportement alimentaire chez la femme obèse ménopausée - 07/12/10
A Falfoul [1],
I Gaigi [1],
E Khadhraoui [1],
N Khelifi [1],
C* Amrouche [1],
H Jamoussi [1],
S Bhouri [1],
S Blouza [1]
Voir les affiliationsIntroduction et But de l’étude. – La ménopause constitue une période de risque de décompensation et d’apparition de pathologies qu’il convient de dépister. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence et le type des troubles du comportement alimentaire chez une population de femmes ménopausées obèses.
Matériel et Méthodes. – Étude rétrospective concernant 60 patientes ménopausées et obèses suivies à l’unité d’obésité du service (A) de l’INNTA. Toutes les patientes ont bénéficié d’un interrogatoire, d’un examen clinique complet, d’un bilan biologique et d’une enquête alimentaire.
Résultats. – L’âge moyen des patientes était de 54,42 ans. La durée de la ménopause : 6,04 ans. Le BMI moyen était de 40,47 kg/m2. Le tour de taille moyen était de 111,92 cm. Les données de l’enquête alimentaire : alimentation hypercalorique hyperglucidique et riche en acides gras saturés. L’apport en fer : 8,12, calcium : 638,68, folate : 172,34, vitamine C : 93,32, magnésium : 286,9, zinc : 10,46. 63,6 % des patientes présentaient des troubles du comportement alimentaire avec le grignotage dans 16,4 % des cas puis l’hyperphagie prandiale dans 5,5 % des cas. Et dans 26,9 % des cas, il y avait une association de plus de 2 troubles du comportement alimentaire.
Conclusion. – La prévalence des troubles du comportement alimentaire dans cette population de femmes ménopausées et obèses est élevée, ce qui incite à les dépister systématiquement pour permettre une prise en charge efficace et multidisciplinaire.
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Vol 24 - N° S1
P. 56 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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