P264 Étude d’un modèle de rat rendu hyperinsulinique par une alimentation hypercalorique - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Le diabète de type 2 est la forme de diabète la plus répandue (90 % des patients diabétiques). Ces patients présentent dans 90 % des cas une surcharge pondérale. Des facteurs environnementaux comme la sédentarité, une alimentation riche jouent un rôle majeur dans la genèse du diabète de type 2. Le but de cette étude est de caractériser un modèle de syndrome métabolique hyperinsulinique chez des rats induit par une alimentation hypercalorique.
Matériels et Méthodes |
16 rats mâles Wistar de 200 grammes ont été répartis dans un premier groupe nourris avec une alimentation normocalorique (6 animaux) et dans un second nourris avec une alimentation hypercalorique (21,4 % de lipides et 17,5 % de protéines). Les rats ont un accès ad libitum à la nourriture et à l’eau de boisson. La masse des rats est suivie hebdomadairement pendant 7 mois, la glycémie plasmatique et le peptide C ont été mesurés après 2 et 7 mois de traitement.
Résultats |
Les animaux ayant reçu l’alimentation hypercalorique présentent une augmentation continue de masse (20 g/mois) tandis que le groupe de rats contrôles a une masse qui se stabilise à partir de 5 mois. La différence de masse devient significative après 22 jours de traitement et se maintient jusqu’à 7 mois. À ce temps la, la masse des rats nourris par alimentation hypercalorique (rats obèses) est significativement augmentée (753 ± 63 grammes) par rapport aux rats contrôles (591 ± 11,4 grammes). À deux mois, le rapport glycémie à jeûn (mmol/L)/ C-peptidémie à jeûn (pmol/L) des rats contrôles (6,3 × 10−3) est deux fois plus important que celui des rats obèses (3,3 × 10−3). Cette différence est confirmée à 7 mois de traitement et passe d’un facteur 2 à un facteur 2,6. Le rapport chez des rats obèses est alors de 2,6 × 10−3 alors que celui des rats contrôles est de 6,9 × 10−3.
Discussion |
Ces résultats montrent que des rats recevant une alimentation hypercalorique présentent un syndrome métabolique accompagné d’une augmentation de la glycémie et d’un hyperinsulinisme.
Conclusion |
Une alimentation hypercalorique permet d’obtenir un syndrome métabolique qui tend vers un diabète de type 2, ce qui en fait un bon modèle d’étude.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A101 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.