O70 Activité physique mesurée par accéléromètrie et changements de glycémie, insulinémie, insulino-sensibilité et sécrétion de l’insuline après 3 ans : la cohorte RISC - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
L’activité physique quotidienne joue un rôle important dans la prévention de diabète de type 2. Le but de notre analyse était de quantifier les changements de glycémie, d’insulinémie, d’insulino-sensibilité et d’insulino-sécretion, après trois ans de suivi, en fonction de l’activité physique mesurée de façon objective chez des adultes.
Patients et Méthodes |
Dans l’étude observationnelle européenne RISC (Relationship between Insulin Sensitivity and Cardiovascular disease) les participants, âgés 30–60 ans, ont porté à leur inclusion, un accéléromètre (Actigraph AM7164, CSA) pendant en moyenne 6 jours, pour mesurer l’activité physique habituelle. Une hyperglycémie provoquée par voie orale (75 g glucose) à l’inclusion et après trois ans de suivi, a permis d’étudier l’évolution des paramètres glucidiques chez 271 hommes et 365 femmes.
Résultats |
L’activité physique totale (coups/(min de portage)) n’était pas associée à la glycémie à jeun, ni à la glycémie 2 heures post-charge ; les changements sur 3 ans l’étaient, avec un effet bénéfique chez ceux avec plus d’activité physique à l’inclusion (P < 0,003 ; P < 0,002), après ajustement sur âge, centre de recrutement, sexe et changement d’IMC ; la glycémie à jeun et à 2 heures étaient respectivement, de 0,17 et 0,49 mmol/l plus élevée chez les sujets du premier vs. Quatrième quartile-groupe d’activité physique. L’insulinémie à jeun et à 2 heures étaient inversement associées à l’activité physique (P < 0,0001 ; P < 0,03), après ajustement pour age, centre, sexe et IMC, mais les changements de l’insulinémie sur trois ans n’étaient pas liés avec l’activité physique à l’inclusion. Les indicateurs de la sensibilité à l’insuline et son changement ont augmenté avec l’activité physique (P < 0,004 ; P < 0,04), (ajusté pour âge, centre, sexe) et pour la réponse de l’insuline à 30 min, avec plus d’activité physique elle diminuait à l’inclusion (P < 0,0006), mais le changement augmentait (P < 0,003).
Conclusion |
L’activité physique paraît jouer un rôle bénéfique, après un suivi de trois ans, sur les changements de la glycémie, mais aussi sur les indicateurs de sensibilité à l’insuline de la sécrétion de l’insuline.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A18-A19 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.