O14 Mécanismes moléculaires de protection des HDLs contre le stress du réticulum endoplasmique dans la cellule beta pancréatique - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Les particules de HDL (High Density Lipoproteins) ont des fonctions très diverses notamment anti-inflammatoires, anti-apoptotiques ou anti-oxydatives. Chez les patients diabétiques, les niveaux des HDLs sont bas, les prédisposant ainsi à un risque élevé à développer une maladie cardio-vasculaire. Sachant que les HDLs ont également un effet protecteur sur la cellule beta, le but de cette étude est d’investiguer les mécanismes moléculaires de cette protection contre le stress du réticulum, stress qui contribue au développement du diabète de type 2.
Résultats |
La thapsigargine et la tunicamycine induisent l’apoptose en induisant un stress dans le rétuculum endoplasmique (RE) par un mauvais repliement des protéines dans le RE, ainsi que l’activation de l’UPR (unfolded protein response) avec trois voies communes de signalisation intracellulaire (IRE1, PERK et ATF6). Ces voies veillent tout d’abord à augmenter la capacité de repliement des protéines et le cas échéant à l’apoptose. Nos résultats montrent que les HDLs sont capables d’inhiber l’apoptose induite par la thapsigargine et la tunicamyicine dans les MIN6.
Dans le cas du traitement avec la thapsigargine, plusieurs marqueurs des voies UPR sont bloqués en présence des HDLs, suggérant que l’effet anti-apoptotique des HDLs s’exerce au niveau ou en amont du RE. Les HDLs par contre ne bloquent pas la sortie de calcium du RE induite par la thapsigargine ce qui indique que les HDLs n’interfèrent pas avec l’action de cette drogue sur sa cible (SERCA).
Dans le cas de la tunicamycine, les HDLs ne bloquent pas, ou très légérement, l’activation des voies de l’UPR. La protection induite par les HDLs contre la mort engendrée par la tunicamycine s’exerce donc apparemment en aval de l’UPR et reste à être déterminée.
Conclusion |
Nos données suggèrent que les HDLs sont capables de protéger la cellule beta contre le stress du réticulum mais apparemment de façon différentes selon les modalités d’induction de ce stress.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A4 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.