P30 Profil clinique des patients hospitalisés dans un service de diabétologie - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Le diabète sucré est une pathologie chronique. Le recours aux hospitalisations dans sa prise en charge est assez fréquent. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques générales des patients hospitalisés dans un service de diabétologie et de préciser les différents motifs d’hospitalisation.
Patients et Méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective portant sur 160 patients (70 hommes et 90 femmes) hospitalisés sur une période de trois mois.
Résultats |
L’âge moyen du groupe est de 51,19 ± 15,98 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète est de 9,21 ± 6,98 ans. Les antécédents d’hospitalisation sont retrouvés chez 34,37 % des patients. Il s’agit d’un diabète de type 2 dans 71,87 % des cas, d’un diabète de type 1 dans 25 % des cas et d’un diabète gestationnel dans 3,12 % des cas. En dehors d’un diabète inaugural, l’observance thérapeutique est bonne chez 73,68 % des patients et l’observance diététique est médiocre chez 57,46 % des patients.
L’hospitalisation en urgence concerne 32,5 % des patients. Il s’agit de décompensation cétosique d’un diabète ancien chez 55 % des patients, d’une cétose inaugurale chez 40,38 % des patients, d’un pied diabétique chez 3,8 % des patients et d’une acidocétose chez un patient.
En dehors d’une urgence, les motifs les plus fréquents sont le diabète déséquilibré (29,37 %) et le passage à l’insuline (26,25 %). La grossesse diabétique concerne 6,25 % des patients. La glycémie à jeun moyenne est significativement plus importante en cas de décompensation cétosique du diabète. La moyenne des HbA1c (10,87 ± 2,43) est assez comparable selon les différents motifs d’hospitalisation.
Conclusion |
Le recours aux hospitalisations en dehors d’une véritable urgence est assez fréquent chez nos diabétiques. Une meilleure prise en charge thérapeutique et nutritionnelle et un suivi régulier pourrait améliorer son équilibre glycémique et permettre un meilleur suivi ambulatoire du patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A47 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.