P41 Étude de l’impact du PNNS sur une population de diabétiques de type 2 - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Le programme National Nutrition et Santé a été mis en place depuis 8 ans. Nous avons évalué son niveau de connaissance chez les diabétiques de type 2 (D2) admis en milieu hospitalier en prenant en compte le fait qu’ils aient ou non déjà rencontré un professionnel de santé.
Matériels et Méthodes |
Une série consécutive de 100 D2 (63 H et 37 F) admis en hospitalisation, âge moyen 61 ans, IMC moyen 30,7 ± 5,79 et une HbA1c moyenne à 9,2 ± 2,23 % a été étudiée au moyen d’un questionnaire semi-directif. 3 scores ont été constitués et analysés par quartiles, l’un évaluant la consommation de fruits et légumes, l’autre les produits laitiers et le troisième la compréhension et l’intégration des recommandations du PNNS2.
Résultats |
18,1 % d’entre eux avaient déjà consulté une diététicienne, 18,1 % un médecin nutritionniste et 35,7 % un endocrinologue en dehors du service. Le fait d’avoir consulté un professionnel de santé n’était associé à aucun des trois scores de connaissance nutritionnelle. Le niveau d’étude était le seul paramètre associé avec le score de connaissance du PNNS (X2 p = 0,03). Aucun déterminant de la consommation de produits laitiers n’est apparu, qu’il s’agisse de l’âge (p = 0,99), l’IMC (p = 0,24), l’ancienneté du diabète (p = 0,43) ou de l’HbA1c la plus récente (p = 0,92). En revanche, il existait une association statistiquement significative (p = 0,012) entre les scores de profil de consommation fruits et légumes et produits laitiers. Le score de consommation de fruits et légumes est aussi faiblement associé avec l’ancienneté du diabète, s’améliorant avec celle-ci (p = 0,059) et selon la catégorie socioprofessionnelle (p = 0,08).
Conclusion |
Les scores de connaissance nutritionnelle ne sont pas associés avec une prise en charge antérieure par des professionnels de santé dans cette population adressée en hospitalisation pour D2. La consommation de fruits et légumes s’améliore avec l’ancienneté du diabète, ce qui peut suggérer néanmoins un meilleur profil alimentaire avec l’évolution de la maladie et la prise en charge correspondante.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A49 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.