P45 L’amélioration prolongée du contrôle glycémique réduit l’excrétion urinaire de leucotriène E4 chez les patients diabétiques de Type 1 - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Les leucotriènes sont des médiateurs pro-inflammatoires impliqués dans le développement des pathologies cardiovasculaire (CV). Leur production peut être évaluée par l’excrétion urinaire de leucotriène E4 (LTE4-UE). Elle est augmentée en cas de diabète de type 1 (T1). Les facteurs de risques classiques n’expliquent que partiellement le risque CV des diabétiques et le bénéfice CV d’un meilleur contrôle glycémique est maintenant établi, particulièrement en cas de T1. L’objectif de cette étude interventionnelle était d’évaluer l’effet de l’amélioration du contrôle glycémique sur la production de LTE4.
Patients et Méthodes |
Intensification du traitement chez 20 patients de type 1 et 19 patients de type 2 (T2) consécutifs sans autre cause d’augmentation de la production de LTE4 (A1c > 8,5 %, âge et ancienneté du diabète 35 et 60 ans, 14 et 11 ans, rétinopathie 40 et 26 % respectivement, 44 % des T2 antérieurement traités par insuline). LTE4 et 11-dehydro-thromboxane B2 (TXB2) ont été mesurés à l’inclusion et 90 ± 10 jours plus tard sur recueil urinaire nocturne [LCMS/MS, pg/mg créatinine].
Résultats |
Réductions de l’A1c [7,9 ± 1,1 vs. 9,7 ± 1,4] et de LTE4-UE [24 (Q1 25, Q3 65) vs. 63 (39,99)] à J90 chez T1 (p < 0,001 vs. Valeurs initiales). Les variations de A1C et LTE4 étaient corrélées à l’A1c initiale (p < 0,001, p < 0,02). Malgré une réduction d’A1c de 10,1 à 7,5 % LTE4-UE ne changeait pas chez T2.
Réductions significatives de TXB2-UE chez T1 et T2 [respectivement 574 vs. 766 et 380 vs. 829]. Pas de variation de CRP (plus élevée chez T2) et de S-ICAM.
Conclusion |
Les patients diabétiques mal contrôlés présentent une activation de le voie de la 5-lipoxygénase. Elle est réversible avec l’amélioration glycémique prolongée en cas de T1. Malgré une amélioration équivalente de l’A1c elle n’est pas réversible en cas de T2, suggérant une activation multifactorielle de cette voie chez T2.
NCT 00324 792.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A50 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.