P48 Dysglycémie méconnue et risque de diabète chez les coronariens - 21/12/10
Résumé |
Rationnel |
Des anomalies glycémiques méconnues seraient très fréquentes chez les coronariens. Le score finlandais de risque de survenue de diabète à 10 ans (Findrisc) a été validé en population générale vis-à-vis du risque de présenter un diabète méconnu. Le but était d’apprécier la fréquence des dysglycémies méconnues et d’apprécier le risque de diabète futur chez des patients coronariens hospitalisés en cardiologie.
Patients et Méthodes |
L’étude a porté sur une série consécutive de 188 patients âgés de 67,1 ± 4,2 ans, hospitalisés pour syndrome coronarien aigu ou bilan d’une maladie coronaire stable. Tous étaient indemnes d’anomalies glycémiques connues. La glycémie a été dosée à jeun ainsi que les paramètres lipidiques usuels et le Findrisc a été calculé.
Résultats |
Une anomalie glycémique était découverte chez 53 patients (28,2%), en faveur d’une hyperglycémie à jeun chez 29 d’entre eux et d’un diabète chez 24 patients. Le Findrisc était entre 12 et 14, témoignant d’un risque modéré de devenir diabétique (1/6 dans les 10 ans) chez 48 patients, et = 15, témoignant d’un risque élevé ou très élevé (1/3 à 1/2) chez 27 patients (14,4 %) dont 9 étaient dysglycémiques. Il corrélait significativement avec l’âge (p = 0,02), le statut glycémique (normal, hyperglycémie à jeun ou diabète) (p = 0,02), l’IMC (p < 0,0001), le tour de taille (p < 0,0001) et le LDL-cholestérol (p = 0,06).
Conclusion |
Ces données confortent l’importance du dépistage des anomalies glycémiques chez les coronariens et l’intérêt d’évaluer le risque de diabète par un score simple. Un Findrisc élevé doit conduire à évaluer et suivre plus rigoureusement le statut glycémique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A51 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.