P150 Étude EDITH. Mise en place de l’insulinothérapie chez le patient diabétique du type 2 (DT2) en médecine générale. Caractéristiques des patients à l’inclusion et modalités de prescription - 21/12/10
Résumé |
Objectif |
Décrire l’impact sur la glycémie à jeun (GAJ) des patients DT2 après initiation de l’insuline. Les caractéristiques des patients et les modalités de prescription de l’insuline en vie réelle sont rapportées.
Patients et Méthodes |
Étude nationale, observationnelle, transversale, en médecine générale. Les données ont été recueillies pour des patients DT2 traités par antidiabétiques oraux à doses maximales tolérées, ayant nécessité l’adjonction d’une insuline basale initiée depuis 1 à 6 mois avant l’inclusion.
Résultats |
1 559 patients (H : 56,9 %) ont été inclus par 799 médecins généralistes (MG). Les caractéristiques des patients étaient (moyenne ± écart type) : âge 65,3 ans ± 11,4 (dont 22,9 % = 75 ans), ancienneté de la maladie 9,9 années ± 6,9, indice de masse corporelle 29,4 ± 5,2 kg/m2. Environ 15 % des patients avaient une neuropathie ou un fond d’oeil anormal. 20,8 % des patients présentaient des antécédents cardiovasculaires (CV) familiaux et 40,8 % avaient des antécédents CV personnels. Plus de 7 patients sur 10 présentaient un facteur de risque CV. Au moment de l’initiation de l’insuline, les patients étaient traités par mono- (13,1 %), bi- (59,9 %) ou trithérapie (24,8 %) orale. La raison de mise sous insuline était le déséquilibre glycémique pour 96,2 % des patients (HbA1c moyenne : 8,94 ± 1,31 %). La valeur moyenne de la GAJ (au moment de l’initiation de l’insuline) était de 1,99 ± 0,57 g/L. En moyenne, la dose d’insuline basale prescrite était de 14,9 ± 8,9 U/j, l’objectif glycémique fixé à 1,19 ± 0,16 g/L à jeun, avec une adaptation des doses à réaliser tous les 3,4 ± 3,1 j, par palier de 2,13 ± 0,67 U. Le traitement oral associé a été allégé, avec un passage en monothérapie dans 42,7 % des cas. Les MG ont adressé 21,1 % des patients à un diabétologue pour leur prise en charge et 29,1 % pour avis.
Conclusion |
L’insuline a été initiée à des niveaux d’HbA1c élevés par rapport aux seuils recommandés par l’AFSSAPS/HAS, soulignant le retard dans l’optimisation de la prise en charge. Ses modalités de prescription en vie réelle sont globalement en ligne avec ces recommandations. Les caractéristiques des patients correspondent à celles décrites précédemment (Entred, Ecodia).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A74 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.