P213 Thrombose veineuse et accident ischémique cérébral chez un diabétique type 2 : Rôle étiologique d’une mutation hétérozygote de Leiden du facteur V et d’un polymorphisme C/T du gène de la MTHFR - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
L’incidence de la thrombose veineuse est de 1 p.1000 par an en moyenne. La mutation hétérozygote de Leiden du facteur V multiplie le risque de thrombose par 5 à 10, ce risque passe à 10–40 quand elle s’associe à d’autres anomalies.
Observation |
L’incidence de la thrombose veineuse est de 1 p.1000 par an en moyenne. La mutation hétérozygote de Leiden du facteur V multiplie le risque de thrombose par 5 à 10, ce risque passe à 10–40 quand elle s’associe à d’autres anomalies.
Observation |
Patient Z. A, né en 1955, présente depuis 15 ans un syndrome métabolique, avec diabète sucré type 2, hypertriglycéridémie et HTA. 3 événements ont marqués l’évolution de la maladie :
- | Un accident vasculaire ischémique cérébelleux en août 2005 ; |
- | 20 jours plutard une thrombose du membre supérieur droit |
- | En décembre 2005, une thrombophlébite du membre inférieur gauche. |
L’homocystéinémie est de 20,26 μmol/l, les écho-doppler artériels des troncs supra-aortiques et des membres inférieurs sont normaux. L’écho-doppler cardiaque et la coronarographie sont normaux. Les anticorps anti-phospholipides sont négatifs. Les taux de la protéine S, la protéine C, et l’antithrombine III sont de 55 %, 122 %, 101 %, respectivement. L’APCR est de 101 secondes. Il présente une mutation hétérozygote 1691 G/A du facteur V et un polymorphisme C/T du gène de la MTHFR C677T, sans mutation 20210 G > A du gène du facteur II.
Discussion |
Le diabète sucré est un facteur de risque d’accidents thromboemboliques, leur survenue en l’absence d’athérosclérose et leur caractère récidivant ont fait suspecter une thrombophilie. L’existence de mutations à l’état hétérozygote est habituellement asymptomatique, la survenue d’accidents thrombotiques chez notre patient est fort probablement liée à la coexistence de 2 anomalies génétiques avec comme facteur favorisant l’âge et le diabète sucré.
Conclusion |
La recherche de causes génétiques devant une thrombophilie récidivante, est fortement recommandée chez un diabétique sans signes patents d’angiopathie diabétique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A89 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.